De l’attaque des casernes aux embuscades, les Groupes Armés Terroristes (GAT) jouent actuellement à l’évitement, se dissimilent dans la population et procèdent aux poses d’Engins Explosifs Improvisés (EEI), aux sabotages des réseaux GSM etc. Des actions qui impactent plus sur les populations civiles. C’est pourquoi tout en rassurant du maintien de cette dynamique offensive de recherche et de destruction des terroristes et de leurs sanctuaires dans le cadre du plan Maliko et de l’opération Keletigui, l’état-major général des armées a invité les populations à se démarquer des positions de ces ennemis de la paix afin d’éviter au mieux les effets collatéraux de leur poursuite. « Depuis le dernier communiqué de l’état-major général des armées en date du 16 février 2022, faisant état des activités de routine, il a été procédé à l’intensification de la recherche du renseignement et les contrôles de zone particulièrement au centre et au sud du pays » souligné la hiérarchie militaire tout en faisant le bilan de cette opération qui engrange d’excellents résultats dans la lutte contre le terrorisme. Parmi les résultats de ces reconnaissances offensives on note successivement dans les régions de Ségou Mopti et Bandiagara, 15 bases terroristes démantelées, 19 terroristes neutralisés dont le célèbre Hassane Sangaré ayant conduit l’attaque contre le détachement FAMa de Sokoura en aout 2020 et 15 suspects interpelés ; 2 suspects mauritaniens interpelés, libérés et remis à l’ambassade ; 34 motos récupérées et 15 autres détruites, 37 téléphones récupérés ; 3 batteries de mise en œuvre des EEI récupérées ; 8 Engins Explosifs Improvisés récupérés et détruits.
Aussi, ce communiqué de l’état-major a indiqué que les renseignements menés au cours de ces opérations ont permis de localiser et interpeler un complice-indicateur terroriste installé à point A (aux abords du pont de Markala) pour informer sur les mouvements FAMa sur les axes Markala-Niono et Markala- Macina.
En outre, l’état-major général des armées a souligné que tous les suspects interpelés au cours de cette opération ne sont forcément des terroristes, puisque selon l’armée, dans la zone sud, plus précisément dans la région de Nara, 32 suspects interpelés ont été ensuite relâchés après des infestations de la prévôté.
Issa Djiguiba