Les services de contrôle sont en train de mettre en place un système de surveillance faisant recours à plusieurs méthodes et outils. C’est dans ce cadre que l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) veut faire parler les téléphones et les nouvelles technologies de la communication.
Si tout marche bien, les fraudeurs n’auront plus de cachette à travers leurs données personnelles traçables sur ordonnance judiciaire. A la tête d’une délégation, le président de l’Oclei, Moumouni
Guindo, a été reçu par Saïdou Pona Sankaré, le président de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des Tic et des Postes (AMRTP), le jeudi 31 août 2023.
Des sources proches du dossier rapportent qu’au menu de leur rencontre, il y avait l’initiation d’un cadre de collaboration entre les deux structures autour des activités de prévention de la corruption et l’enrichissement illicite. Dans la lutte contre ces phénomènes, les deux services cherchent à savoir en quoi et comment l’un peut être utile à l’autre.
A en croire les responsables concernés, on retient des échanges une volonté affichée de l’Oclei et l’AMRTP d’aller à une collaboration où le digital sera fortement représenté dans les arsenaux de prévention de la corruption et l’enrichissement illicite au Mali où
il y a une volonté politique de sévir contre les fraudeurs.
En attendant, les deux structures ont posé la première pierre de cette collaboration en proposant une rencontre très prochaine entre techniciens pour désigner les deux points focaux en charge de ce dossier. Les premiers responsables des deux structures, entourés de leurs collaborateurs de haut rang, ont mis à profit cette rencontre pour faire mieux connaissance sur leur structure
respective dans son organisation, missions et attributions.