Ce cadre d’échanges avec les professionnels des médias, avait pour thème : « Rôle et responsabilité de la presse pour une information saine des citoyens sur les dispositions controversées ou pertinentes pour un scrutin référendaire apaisé ».
Le président de l’Assep, Ousmane Daou, a déclaré que cette session initiée permettra de mieux cerner les contours du projet de constitution, déterminer l’enjeu et en mesurer sa portée.
- Daou s’est réjoui de la forte présence des professionnels des medias à cette rencontre qui témoigne, selon lui, tout l’intérêt qu’ils accordent à la profession : « La presse écrite malienne est un secteur extrêmement dynamique et varié du paysage médiatique national. Et on dénombre de nos jours plus de 230 publications dont des quotidiens bihedos hebdomadaires, bimensuel et périodique divers ».
Le président de l’Assep dira que « le secteur revêt ainsi une importance capitale à cause d’une part, de son considérable impact inévitable sur le comportement des populations et sur la vie politique, économique et sociale et d’autre part sur la création des emplois et son concours inestimable au droit du public à l’information ». Ousmane Daou a profité de cette tribune pour annoncer que le renforcement des capacités des journalistes dans des domaines comme les techniques de productions et les responsabilités de la presse en période d’élections reste au cœur des préoccupations de l’Assep.
Pour sa part, le Ministre de la Refondation nationale et de la Réforme de l’Etat, Ibrahim I Maïga, a salué l’initiative de l’Assep. Pour le ministre cette initiative prouve à suffisance l’engagement des journalistes de mieux jouer leur rôle de relais auprès des populations pour une large compréhension des dispositions du projet de constitution.
Mémé Sanogo