« Notre Maliba avance ! », disait le président de la Rue publique, la semaine dernière, à Bougouni où, il célébrait la journée du paysan. Mais, le Maliba avance dans quelle direction ? s’interrogent, hilares ses opposants.
De sources bien informées, les Groupes djihadistes sont en train d’asphyxier le pays. A part les grandes agglomérations sous contrôle de l’Etat, les villages seraient déjà entre les mains des barbus.
Dans ces villages où ils se sont implantés, ils proposent leur protection aux notabilités contre paiement d’un « impôt » qu’ils appellent « Zakat » ; c’est à dire une contribution pour, disent-ils, « l’épanouissement de l’islam ». S’y ajoute l’application, à dose homéopathique de la charia.
Les notabilités qui acceptent leurs propositions sont épargnées ; tandis que celles qui s’y refusent verront leurs populations massacrées. Leurs maisons, greniers et bétail incendiés.
Cette politique du bâton et de la carotte a permis aux « Barbus » de s’implanter dans plusieurs villages dans lesquels ils cohabitent avec les populations. Avant de s’attaquer, peut-être, aux grandes agglomérations.
Oumar Babi
