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Notre baromètre de la semaine

En Vert : Babaly Ba, PDG de la BMS SA

Babaly Ba Président Directeur Général bms

Contrairement à la plupart des patrons d’établissements bancaires maliens emportés par un vent du changement, le Président Directeur Général de la BMS SA, Babaly Ba (dont certains avaient annoncé, à grand renfort de tapage, le départ à la retraite) a été reconduit dans ses fonctions, pour deux années supplémentaires, en respect non seulement des textes de l’OHADA mais également de l’article L60 de la loi sur le travail en République du Mali. Ce banquier hors pair doit (encore) son maintien à la confiance des actionnaires, des membres du Conseil d’Administration, mais également du ministre de tutelle. Selon notre confrère, L’Informateur, qui, dans son édition N°411 du 8 Février 2017, rapporte les explications données par Dr Boubou Cissé, Ministre de l’Economie et des Finances, cette reconduction du PDG de la BMS Sa, a été surtout motivée par la nécessité de lui permettre de mener à son terme le processus de fusion-absorption (BMS/BHM) qu’il a conduit. Pour le ministre Cissé, si la fusion a été opérée, sa mise en œuvre demeure également une étape importante.

En Jaune : Me Hassane Barry, avocat à la Cour

Dans une récente déclaration sur un média international, suite à l’opération de ratissage des FAMa, dans le Dialloubé et à Ké-Macina, une zone qui tend à devenir un repère pour djihadistes, l’avocat, dans une virulente diatribe, a accusé les forces armées d’exactions contre des populations innocentes de l’ethnie peulh. Ce qui étonne de sa part, c’est que, cette fois, les propos de cet excellent homme de droit, étaient emprunts d’une certaine légèreté ; légèreté dans la mesure où tout indique qu’il s’est permis de telles affirmations en se fondant sur les allégations d’individus qui n’ont fait que le mener en bateau, en lui cachant la réalité des choses. En tenant de telles déclarations, sans être en possession d’aucun élément d’enquête, l’avocat s’est littéralement laissé emporter par la fibre ethnique, oubliant (même) que nous sommes dans une République, où il faut penser d’abord pays, nation, avant de penser ethnie.

En Rouge : Ammi Baba Cissé, journaliste à Le Figaro Mali

Sous sa plume, la République a été ébranlée, cette semaine, dans une prétendue affaire de « révélations» concernant le Président de l’Assemblée Nationale, Issaka Sidibé. En quoi la publication d’une telle information ( ?) pouvait-elle être bénéfique pour mon pays, son image, la stabilité de ses institutions? Si le journaliste s’était posé une telle question, il aurait (à coup sûr) renoncé à diffuser (divulguer) des informations qui, en plus d’avoir déstabilisé un foyer, aura également beaucoup contribué à faire un mauvais procès au pays et ses institutions. Métier de sacerdoce, le journalisme n’a pas pour vocation de détruire, encore moins d’aider des mécontents à faire des règlements de comptes.

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