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Nord-Mali : il ne reste qu’à reconnaitre le caractère terroriste du MNLA

Les récents évènements entre l’armée malienne et les groupes armés à Kidal prouvent à suffisance une véritable connexion entre les jihadistes, l’AQMI et le MNLA. La Minusma et la France qui se disent être au Mali pour le terrorisme se doivent de reconnaitre cet état de fait.

REBELLES MNLA grotte kidal nord-MALI

Arrivée au Mali en janvier 2013, l’opération Serval avait pu mettre en déroute, à partir de Konna, les jihadistes et les groupes terroristes qui occupaient les deux tiers du territoire national. Quelques semaines après, l’armée française procède à la libération des régions de Mopti, Tombouctou et Gao et indique avoir chassé les terroristes sur le territoire national. Au même moment, les combattants du MNLA, ceux-là même qui ont déroulé le tapis aux terroristes au Mali, ont investi Kidal.

Malgré l’alerte donnée par le gouvernement malien la France et la communauté internationale ont toujours fait fi de cette situation et exigent la négociation avec le MNLA afin de trancher la question de Kidal. L’accord de Ouagadougou qui a été signé dans ce sens n’a jamais été respecté par les groupes armées.

Les négociations étaient au point mort jusqu’à la récente visite mouvementée du Premier ministre Moussa Mara à Kidal où, il a été accueilli par les rafales et les roquettes des groupes armés. Une situation qui a provoqué, samedi dernier, un affrontement entre l’armée malienne et les groupes armés appuyés par des jihadistes. Bilan : 36 morts dont 28 combattants des groupes armés ; une trentaine de fonctionnaires maliens ont été faits prisonniers par le MNLA dont certains ont été sommairement exécutés de la même façon que les militaires maliens qui ont été égorgés en 2012 à d’Aguelhoc.

Des exécutions sommaires qui prouvent à suffisance que le MNLA n’est ni plus, ni moins qu’une organisation terroriste protégée par certains pays qui justifient leur présence au Mali par la lutte contre le terrorisme. 

Pour le gouvernement malien, non seulement il y a une complicité entre le MNLA et AQMI, mais aussi, ils ont le même mode opératoire. En tout cas, les crimes odieux de la semaine dernière commencent à créer le doute chez les partenaires du Mali qui croyaient encore à la bonne foi du MNLA.

Cela voudrait dire que si la communauté internationale veut une paix durable au Mali, il ne reste qu’à reconnaitre le MNLA comme une organisation terroriste et de le traiter comme tel.

 

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