S’il y a un tableau sur lequel le gouvernement de transition peine à marquer des points, c’est bien la promotion des femmes cadres à des postes de responsabilité. Pour s’en rendre compte, il suffit de lire avec une attention plus soutenue les communiqués du conseil des ministres et le journal officiel publié sur le site internet du secrétariat général du gouvernement.
De ce désintérêt du gouvernement de Transition pour la nomination des cadres féminins, l’attitude des femmes-ministres notamment celle de Mme Diawara Aoua Paul Diallo, ministre du Travail, de la fonction publique et du dialogue social, est à mettre au compte d’une misogynie. Par arrêté n°2021-5284/MTFPDS-SG du 14 décembre 2021, elle a nommé (14) cadres au poste de directeurs régionaux du travail à travers le pays. Parmi les nouveaux promus, aucune femme n’y figure. Comme si le corps des administrateurs du travail et de la sécurité sociale ne compte pas de cadres-femmes en son sein. Or, le corps dispose bel et bien des femmes à la compétence avérée.
Cet arrêté de la ministre du Travail, de la fonction publique et du dialogue social viole la loi n°2015-052/P-RM du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. Selon l’article 1er de cette loi, « à l’occasion des nominations dans les Institutions de la République ou dans les différentes catégories de services publics au Mali, par décret, arrêté ou décision, la proportion de personnes de l’un ou de l’autre sexe ne doit pas être inférieure à 30 % »…..Lire la suite sur mali24.info
Source: mali24.info