Le syndicat des exploitants agricoles de l’Office du Niger (Sexagon) a présenté à son siège mercredi dernier son bilan annuel 2021. C’était sous la présidence du sous préfet de Sokolo, le commandant Albarka.
Les délégués venus des 7 zones de production de l’Office du Niger, des partenaires techniques et financiers et d’autres organisations paysannes y ont pris part. Dans son intervention le président du Sexagon, Yacouba T. Touré a rappelé que cette présentation annuelle de bilan était une tradition pour son syndicat. Il s’agit, a dit le président, de faire le point sur le fonctionnement du syndicat et de débattre de manière structurée sur les activités et actions.
De son côté, le commandant Albarka a fait observer une minute de silence à l’endroit des personnes civiles et militaires tombées ces dernières années. Il a salué le syndicat pour cet exercice démocratique avant de lui rassurer du soutien et de l’accompagnement des services de l’État dans les missions et dans la réalisation des projets du syndicat. Le coordinateur Mamadou Coulibaly a présenté les activités programmées et exécutées en 2021. Ces activités vont de la gouvernance et le renforcement institutionnel du Sexagon en passant par l’accompagnement et appui des groupements des jeuneset des femmes.
L’analyse des résultats a révélé que malgré l’insécurité et la Covid-19 le syndicat a réalisé des résultats tangibles qu’il faut soutenir et encourager. Cependant des difficultés existent, dont entre autres, l’insuffisance de communication entre les sections et les comités de base, le manque de communication entre le Sexagon et les faîtières (Association des organisations professionnelles paysannes, coordination des organisations paysannes, Plateforme nationale des producteurs de riz) et le peu d’animation dans les comités de base.
Les participants ont remercié Sos Faim et Oxfam pour leurs soutiens au Sexagon. Le représentant du maire de la Commune urbaine de Niono, Modibo Savadogo, a insisté sur l’union des exploitants agricoles pour la défense de leurs intérêts et l’utilisation par les paysans des produits biologiques.
Mahamadou SAMAKE
Amap-Niono
Source : L’ESSOR