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Nigeria: libération de 700 femmes et filles détenues par Boko Haram

Le sauvetage de près de 700 femmes et de filles de l’enclave de Boko Haram située dans le Nord-Est du Nigeria a fait les choux gras de la presse nigériane de cette semaine. En effet, l’armée nigériane avait déclaré ce mercredi, avoir évacué près de 300 femmes et filles sauvées des mains de la secte islamiste, Boko Haram, au niveau de la ville frontalière de Gwoza, au moment où elle effectuait des opérations de recherche pour trouver des indices pouvant amener à la localisation géographique des autres filles du lycée de Chibok l’année dernière, et dont les enlèvements avaient suscité une vague de condamnation à l’échelle internationale.

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Selon toujours l’armée nigériane, ces 200 filles et 93 femmes ont été libérées de quatre camps où elles étaient détenues lors d’une opération de l’armée nigériane dans la province du Nord-Est de Borno visant à détruire les derniers bastions de la secte islamiste situés dans la forêt de Sambisa.

Les enquêtes menées par l’armée nigériane pour déterminer l’identité des rescapées ont conclu que ces dernières ne faisaient pas partie des 200 filles enlevées l’année dernière de la localité de Chibok, au Nord-Est du Nigeria, et dont les enlèvements avaient participé à attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur l’insurrection islamiste au Nigeria.

Boko Haram, un groupe de militants islamistes, procède depuis 2009 à des tueries, des massacres et à des enlèvements de milliers de personnes au niveau de l’Etat le plus peuplé d’Afrique. Le groupe, on se le rappelle, avait récemment prêté un serment d’allégeance à l’Etat islamique, un groupe de militants se réclamant des islamistes et qui a récemment déclaré un ‘Caliphat’ pour diriger tous les musulmans après s’être emparé de la majeure partie des localités en Syrie et en Irak.

Alors que la secte islamiste dans le Nord-Est du Nigeria a enlevé environ 2000 femmes et filles de leurs familles depuis le début de l’année 2014, l’enlèvement en masse opéré l’année dernière, au mois d’avril au niveau du lycée de Chibok, est devenu, selon Amnesty international, un symbole de l’insurrection islamiste qui a ravagé, depuis 6 ans, le plus grand producteur de pétrole de l’Afrique.

Les femmes enlevées par le groupe islamiste ont été réduites en esclaves sexuelles ou endoctrinées pour devenir par la suite des combattantes, a déclaré le 14 avril dernier Amnesty international dans un rapport publié pour marquer l’anniversaire de l’enlèvement de ces lycéennes de Chibok.

En ce qui concerne les parents des lycéennes enlevées, les récentes nouvelles de libération de femmes par l’armée nigériane ont ravivé leurs espoirs de retrouver vivantes un jour leurs filles.

S’agissant toujours du sauvetage récent des 300 filles, le journal ‘le PUNCH’ a réservé à sa Une en gros titre ‘Les troupes ont sauvé 234 femmes et enfants’, citant dans sa livraison, le porte-parole de l’armée nigériane, le brigadier-général, Chris Olukolade, qui a déclaré ce vendredi, que ces femmes et enfants avaient été libérés par les troupes de l’armée nigériane dans l’axe-forestier de Kondua et Kawuri de la forêt de Sambisa.

M. Olukolade a en outre déclaré dans le ‘Punch’ que ce groupe de femmes et de filles avait été conduit pour rejoindre la première vague libérée pour des séances d’identification.

Les militaires nigérians, rappelle-ton, avaient procédé à la libération de 293 personnes de sexe féminin dont 200 filles et 93 femmes mardi, et une autre vague de 160 personnes dont 60 enfants et 100 femmes mercredi.

Toujours dans le cadre de cette opération de sauvetage, le journal ‘Thisday’, a traité cette affaire dans ses colonnes en réservant à sa Une le titre ‘Les militaires sauvent une autre vague de 234 prisonnières de Boko Haram’, sauvées des jougs de la secte islamiste dans le cadre de la traque continue contre les islamistes, portant ainsi, selon le journal, à 687 le nombre de femmes et d’enfants libérés au cours de ces 4 derniers jours.

‘Cet assaut de l’armée nigériane ayant conduit à la libération de ces filles, continue à partir de plusieurs fronts et les efforts des troupes sont présentement concentrés dans la destruction des camps terroristes et dans la libération des otages’, a déclaré le porte-parole de l’armée nigériane dans les colonnes du journal ‘Thisday’.

Pendant ce temps, les identités des otages libérés sont à établir au moment où l’armée continue à déterminer leur profilage pour un rassemblement supplémentaire d’informations les concernant.

L’armée, par la voix de son porte-parole, a déclaré que d’autres personnes continuent à être libérées de la forêt nigériane, mais ajoute que tant que le profilage exhaustif ne sera établi, personne ne pourra confirmer si ces filles libérées sont celles du lycée de Chibok.

Selon une source militaire, l’armée nigériane s’apprête à remettre les otages libérés à l’agence nationale en charge de la gestion des cas d’urgence (NEMA) pour des soins et une réhabilitation à la suite des expériences subies aux mains des insurgés.

Un centre de réhabilitation a été désigné pour elles à Yola avec un groupe d’experts pour leur prodiguer des soins médicaux et psychologiques requis pour leur retour normal à la vie.

‘Certains des otages libérés ont une instabilité au niveau mental à cause des mauvais traitements subis aux mains des islamistes et de l’environnement défavorable dans lequel elles vivaient avant d’être sauvées par l’armée’, selon une source de l’armée nigériane.

La page de libération de ces otages de Boko Haram a été close par le quotidien ‘Vanguard’ qui en a titré en ces termes : ‘Sambissa : Un autre groupe de 234 femmes et enfants libérés’.

Source : Autre Presse

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