Des kamikazes d’un nouveau genre

Boko Haram a utilisé des petites filles pour perpétrer des attentats-suicides suivis d’attaques à la grenade ayant fait moins 31 décès dans le nord-est du Nigeria. “On s’est rendu compte que les attaques-suicides avaient été perpétrées par six fillettes dont les têtes arrachées ont été retrouvées sur les lieux du drame par des secouristes. Elles avaient entre 7 et 10 ans”, a affirmé un responsable du gouvernement local, dans des propos rapportés par la presse française.

Pendant les attaques à Damboa (Borno) dans la nuit de samedi à dimanche, “31 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées”, a confirmé Babakura Kolo, d’une milice locale. Ce sont des individus célébrant la fin du ramadan qui ont été ciblés.

Le bilan pourrait s’alourdir

Les djihadistes ont ensuite lancé des grenades sur les curieux qui se sont amassés sur les lieux des attaques. Les deux jeunes kamikazes avaient activé leur charge explosive dans les quartiers de Shuwari et d’Abachari à Damboa, tuant six personnes, a continué M. Kolo en lâchant : “personne n’a besoin de nous dire que c’est signé Boko Haram“.

Un responsable local, qui n’a pas voulu que son identité soit révélée, confirme le nombre de morts qui pourrait bien augmenter car il y a beaucoup de blessés grave.

Le 1er mai dernier, au moins 86 personnes ont perdu la vie dans deux attentats-suicides qui visaient une mosquée, et un marché à Mubi (Adamawa).