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Niger : une nouvelle réunion des chefs d’état-major de la CEDEAO convoquée à Accra

Après avoir été reportée le 12 août 2023, une nouvelle réunion des chefs d’état-major de la CEDEAO est convoquée à Accra. La réunion extraordinaire des patrons des armées des pays ouest-africains s’inscrit dans la perspective d’une intervention au Niger.

De nouvelles dates pour la réunion des chefs d’état-major des armées des pays de la CEDEAO. Avortée le samedi 12 août 2023 pour raison technique, la réunion des patrons des armées des pays membres de la CEDEAO est programmée pour les 17 et 18 août 2023 à Accra au Ghana.

La commission de la CEDEAO, apprend RFI, a adressé une invitation aux ministres de la Défense des pays membres en vue qu’ils autorisent leurs chefs d’état-major à prendre part à cette réunion extraordinaire.

La réunion extraordinaire d’Accra s’inscrit dans le cadre d’une éventuelle intervention militaire au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel rompu depuis le 26 juillet 2023 après le coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum.

Lors du deuxième sommet extraordinaire qu’elle a tenu à Abuja au Nigéria, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont ordonné l’activation de la force d’attente et son déploiement pour intervenir sans délai au Niger.

Division

L’idée d’une intervention militaire pour déloger les putschistes qui ont renversé le président Mohamed Bazoum n’est pas partagée par l’ensemble des pays membres de la communauté.

La CEDEAO entend utiliser tous les moyens y compris la force pour restaurer Mohamed Bazoum, président démocratiquement élu, dans ses fonctions. Ceci, pour ne pas laisser les militaires porter un coup à la démocratie et hypothéquer le développement socio-économique de la sous-région.

Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ont ouvertement marqué leur opposition à toute intervention militaire. Solidaires des putschistes nigériens, les juntes malienne, burkinabè et guinéenne ont affirmé qu’elles n’appliqueraient pas les sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du Niger.

Les militaires au pouvoir au Burkina Faso et au Mali estiment d’ailleurs que toute intervention de la CEDEAO au Niger serait considérée comme une déclaration de guerre contre leurs pays également.

Au niveau d’autres pays, les populations et les organisations élèvent la voix contre une intervention militaire.

banouto.bj

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