Au total, sept militaires nigériens ont été tués, et deux autres blessés, évacués à l’hôpital de Diffa, dans la nuit de jeudi à vendredi, après que leur voiture de retour de mission à Gagamari, dans la région de Diffa (Est du Niger), a heurté un engin explosif improvisé à 400 m de la position militaire, a annoncé vendredi soir un communiqué militaire à Niamey.

Le véhicule, d’un détachement militaire de Chétimaourougou de retour de mission, et l’armement militaire concerné, ont été « entièrement détruits » dans l’explosion, a précisé la même source.

Le chef d’Etat-major des armées, au nom du président de la République, « adresse ses condoléances attristées aux familles des décédés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés et réitère par ailleurs ses félicitations et ses encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité qui ne cessent de prouver leur engagement et leur détermination dans leur mission de défense du pays », a conclu le communiqué.

Les localités de cette partie méridionale du Niger subissent depuis plusieurs années les attaques meurtrières de Boko Haram à partir de ses positions au Nigeria.

Cependant, grâce aux offensives que mènent depuis quelque temps les soldats de la Force Mixte Multinationale (FMM), les attaques meurtrières ont considérablement diminué dans cette partie du Niger.

Aussi, depuis quelque temps, la pose des engins explosifs improvisés constitue la plus grande menace pour les différentes unités des Forces de défense et de sécurité (FDS) engagées dans les opérations de destruction de bases terroristes et des autres refuges servant d’usine de fabrication de mines artisanales pour les insurgés.