Apres le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme PNDS-Tarayya, c’est au tour de l’ex président Mahamadou Issoufou de lâcher le président déchu Mohamed Bazoum. L’ancien chef d’état dans une déclaration s’est également opposé à une intervention militaire de la CEDEAO dans le pays.
Mahamadou Issoufou estime qu’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel serait une faute. « Toujours préoccupé par la grave crise que connaît mon pays, le Niger, je réaffirme que seule une solution négociée ouvrira la voie au retour rapide à un ordre démocratique stable. Du reste, une telle intervention n’a, nulle part, jamais été facteur de progrès pour aucun peuple. Plus qu’une erreur, y recourir serait une faute. Je suis sûr que les chefs d’Etat de la CEDEAO puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute. » a-t-il indiqué.
Cette déclaration de l’ex président intervient à un moment de tension entre lui et le gouvernement français qui a coupé tout contact avec lui à cause de son incapacité à restaurer l’ordre constitutionnel en amenant le General Tiani à changer d’avis. Cette prise de position de l’ex président du Niger, a également fait réagir les analystes sur le continent.
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