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Nations-Unies : Michelle Bachelet regrette les sanctions et…

La Haute-commissaire aux droits de l’homme des Nations-Unies, dit regretter l’impact des sanctions de la Cédéao et l’uémoa sur les Maliens ordinaires. Déclaration faite mardi dernier devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.

Pour Michelle Bachelet ce sont les civils qui subissent le plus les conséquences de l’embargo imposé au pays. La cheffe des droits de l’homme de l‘ONU regrette aussi la tension persistante entre les autorités de la Transition et plusieurs partenaires régionaux et internationaux. Elle demande au gouvernement de travailler de manière constructive avec lesdits partenaires et faire ainsi avancer les droits des citoyens.

Michelle Bachelet a indiqué qu’« il est essentiel d’assurer une transition rapide vers la démocratie et un retour complet à l’ordre constitutionnel ». Sur le plan sécuritaire, elle affirme que l’environnement sécuritaire au Mali reste précaire. Cela, en dépit d’une légère réduction du nombre d’incidents sécuritaires, dit-elle.

La patronne du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU fait état de la poursuite des attaques contre les civils, les disparitions forcées et les enlèvements qui ont plus que doublé en 2021.

Koulikoro-Kadiolo :

Les habitants dénoncent la hausse du prix du maïs

Les consommateurs du cercle de Kadiolo s’inquiètent de la hausse du prix de certains produits dans la ville. Selon les consommateurs, le sac de 100 kg de maïs est cédé aujourd’hui à plus de 20 mille FCFA contre 16 mille FCFA il y a quelques mois. Une première dans le cercle depuis une décennie. Le kilogramme du petit mil est aussi à 350 FCFA contre 250 FCFA, il y a juste une semaine. A Koulikoro, également, cette semaine, le kilo du maïs est vendu entre 300 et 325 FCFA par endroit contre 275 FCFA la semaine dernière. Les revendeurs imputent cette hausse aux sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Les populations dénoncent cette situation.

Bafoulabe :

Le village de Kembé doté de deux retenues d’eau

Confrontés à un manque d’eau depuis plusieurs décennies, les habitants de Kembé dans la Commune rurale de Diakhon, cercle de Bafoulabé ont construit deux retenues d’eau. Ces mini-barrages, dont les travaux ont pris fin, le mercredi dernier, permettront aux habitants d’avoir l’eau en toute saison afin de subvenir à leur besoin en eau, notamment l’abreuvage des animaux

Yelimane :

 Mobilisation pour la libération de Bakary Diambou

Le centre d’accueil en plein cœur de la ville de Yelimané a servi de cadre pour une manifestation de soutien en faveur de la libération de Bakary Diambou, vice- président de l’association DagaKanè. Pour la circonstance, les manifestants ont massivement répondu présents tout en scandant des slogans favorables à la libération immédiate de leur leader

C’est ainsi qu’ils ont tenu à protester contre son arrestation  qu’ils jugent « arbitraire ». Pour la circonstance, ils tenaient des banderoles et des pancartes sur lesquelles étaient mentionnées leur principale revendication à savoir la libération de Bakary Diambou.

Ce dernier est toujours en détention depuis son arrestation le 19 février dernier. Ses partisans que son arrestation fait suite à l’accueil chaleureux qui lui a été réservé lors de l’inauguration de la maternité mère-enfant du village de Kodiè, dans le cercle de Yélimané. Une situation qui aurait provoqué l’ire des représentants des autorités présentes lors de la cérémonie. C’est donc au lendemain de cette inauguration qu’une plainte aurait été déposée par l’ex-président de l’association Baki Traoré qui accuse Bakary Diambou d’avoir mis en place un bureau parallèle.

De son  côté, un manifestant du nom de Abdrahamane Sylla dira, à travers un communiqué que : « nous avons appris avec le biais d’une radio et certaine presses écrites l’arrestation arbitraire depuis le 24 février dernier de notre vice-président Bakary Diambou détenu à la maison centrale de Kayes, pour des faits non-justifiés tels que : troubles à l’ordre publique, tentative d’esclavage, entre autres charges ».

Face à cette situation, il n’a pas hésité de martelé que : « Notre association DagaKanè et l’association des femmes Baida Modi Touré de la ville de Yelimané démentent catégoriquement ces fausses informations, naturellement dénuées de tout fondement ».

Yanfolila :

Rencontre d’échanges sur le fonctionnement du CSREF

Une rencontre d’échanges autour de l’état de fonctionnement du district sanitaire de Yanfolila a eu lieu, le jeudi dernier, dans la localité. Elle fait suite à une correspondance adressée au Préfet du cercle sur les défaillances constatées dans le fonctionnement du centre de santé de référence de Yanfolila. Après des explications de différents acteurs, il a été décidé de mettre en place un comité de suivi pour bien coordonner les travaux.

Guinée :

Le colonel Mamadi Doumbouya suspend les activités liées à l’exploitation du fer de Simandou

En Guinée, le gouvernement de Transition issu du récent coup d’Etat du colonel Mamadi Doumbouya (photo)  a ordonné jeudi 10 mars 2022 « la cessation de toute activité sur le terrain » par les sociétés actives sur le gisement géant de fer Simandou. Les compagnies concernées sont l’anglo-australien Rio Tinto et son partenaire chinois Chinalco, propriétaires des blocs 3 et 4 du projet, et le consortium SMB-Winning qui détient depuis novembre 2019 les blocs 1 et 2.

Selon les détails présentés par le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo dans son compte rendu du Conseil des ministres, c’est la non-prise en compte par ces compagnies des « intérêts de la Guinée » qui justifie cette décision. Les divers acteurs n’auraient pas donné suite à cette requête et doivent désormais répondre à des « questions » pour que le gouvernement puisse « clarifier le mode opératoire dans lequel les intérêts de la Guinée seront préservés ».

Si aucun autre détail n’a été donné sur ces « intérêts nationaux » menacés, une source au ministère guinéen des Mines, citée par Reuters, précise que les autorités souhaitent voir les propriétaires des quatre blocs « travailler ensemble ». Cette coopération pourrait concerner la construction du « Transguinéen », une voie ferrée de 650 km qui doit  permettre l’acheminement de la production vers un port en eau profonde sur les côtes du pays.

Source: L’Aube

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