Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Murmures aux aéroports du Mali : Le marché de la régie publicitaire attribué sans appel d’offres

bruit court dans le monde des agences de communication. La direction générale des aéroports du Mali vient de se rendre coupable d’une attribution de marché sans consultation à l’agence de communication Matrix, alors qu’elle est liée à l’agence Future Art par un contrat en cours.

AEROPORT_BAMAKO_SENOU

Selon nos sources, l’agence Future Art a un contrat en cours dans la zone aéroportuaire et dans le parking. Malgré l’existence de ce contrat, la direction générale des Aéroports du Mali vient d’attribuer un autre contrat de communication exclusif à la société Matrix, qui a commencé à lui faire des panneaux publicitaires. Malgré les multiples actions de Futur Art, la direction des aéroports du Mali est restée sourde. Et à notre source d’ajouter qu’en plus de la société Future Art, la désolation est grande du côté de la société Mali Soba, à qui les responsables des aéroports ont demandé d’aller sous-traiter avec Matrix. Pourtant, cette société a le même type de contrat que celui de Matrix avec les aéroports du Mali.

 

 

Future Art et Mali Soba, d’après nos informations, ont alerté le Groupement professionnel des agences de communications (Gpac) en raison de leur appartenance à cette constellation. Pour protester contre ce qui ressemble à une attribution sans consultation ni appel d’offres. Face à cette situation le Gpac a tenu une réunion avant d’adresser une lettre au ministre de la Communication et des Nouvelles technologies. Lequel en retour lui a demandé de lui accorder le temps nécessaire pour voir clair dans cette affaire. Cela fait date maintenant.

 

 

Face au retard qu’accuse le ministre Jean Marie Idrissa Sangaré, le bureau du Gpac semble changer de fusil d’épaule en décidant cette fois-ci de saisir le Premier ministre, le Vérificateur  général et d’autres structures de lutte contre la corruption et la délinquance financière. D’autant que les plaintes de ses membres deviennent de plus en plus nombreuses en rapport avec la régie publicitaire des aéroports du Mali.

 

 

Au final, le Groupement professionnel des agences de communication, en sa qualité de structure en charge de la défense des intérêts moraux et économiques de ses membres, veut avoir des informations sur l’attribution de ce marché «gré à gré». Au demeurant,  ses responsables se réservent le droit, au nom de leurs membres, d’engager toutes procédures utiles pour le rétablissement de la transparence, de la légalité et de l’équité, gages d’une compétition saine entre les acteurs économiques qui sont tous des contributeurs fiscaux et sujets de droit. Fondés en cela que l’Etat et ses démembrements doivent être des garants de ces principes.

 

 

En tout cas, ce marché fait beaucoup de bruit dans le monde des agences de communication du Mali. Et il a lieu de craindre un scandale d’autant que l’un des responsables de la société Matrix (candidat aux législatives en Commune IV), est un frère au grand Boss d’Africable.

 

Sinaly KEITA

SOURCE: Le Reporter

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance