LANCEMENT DE LA PLATEFORME POUR LE CHANGEMENT

Sur le terrain de Football à Magnambougou, le Samedi 20 Janvier, le président de la plateforme pour le changement Moussa Sinko Coulibaly a procédé au lancement de son mouvement dénommé « plateforme pour le changement. La cérémonie qui a réuni des dizaines de milliers femmes jeunes et vieux, a enregistré la présence du maire de la commune VI Alou Coulibaly, le président du mouvement citoyen MC-ATT JeamilleBittar, le député de l’URD Mahamadou Awa Gassama et bien d’autres personnalités.

A peu près soixante mille personnes présentes selon les estimations du héros du jour Moussa Sinko Coulibaly, le terrain de Magnambougou qui a accueilli l’ancien général et ses sympathisants a été pris d’assaut, après que le stade du 26 mars leur aie été refusé par le régime IBK. Moment propice pour Moussa Sinko Coulibaly tout de blanc vêtu, de remercier le maire de la commune VI des l’entame de ses propos. Pour leur avoir accordé l’espace. Ensuite, toute de déférence, invités, invités de marque, hautes du jour, tous ont été salués en un salut commun pour laisser place à l’essentiel. Sans discours en main, l’adresse du président de la plateforme pour le changement a changé le style standard lors de son adresse à l’assistance. D’un ton serein et rigoureux, pour le changement, pas de cadeau à IBK. Sur la scène, derrière lui ses lieutenants,  le cheval blanc a cravaché sur les couacs du régime en place. Moussa Sinko a passé au peigne fin quatre années durant lesquelles, selon lui,  les maliens ont vécu du jour au jour des épreuves. Et à la lecture des réalisations d’IBK, le dirigeant de la plateforme pour le changement dresse un bilan très sombre à l’image du locataire de Koulouba. Cela, sur tous les plans et dans tous les secteurs vitaux de la république : Santé, Sécurité, Education, cadre social, Armée. A en croire le général démissionnaire, la grande muette souffre des maux qui ne contribuent nullement à son essor «  tous les marchés de l’armée ont été surfacturés sans exception aucune » a déploré l’ex général de l’armée nationale. Moussa Sinko Coulibaly qui ne pouvait passer sans fustiger la gouvernance IBK laquelle dit il, a laissé mourir les maliens avec la grève des médecins. Qui a laissé les hôpitaux et centre hospitalier fermés à Bamako et partout au Mali pendant que le président IBK et ses proches sont prêts à aller se soigner à l’étranger. Cela, à l’analyse de Sinko, témoigne qu’IBK se soucie peu de la santé et de la vie des populations maliennes. Tant, http://bamada.net ajoute t il, on assiste à une incapacité notoire des gouvernants à apporter une réponse adéquate à la santé, à plus forte raison la sécurité intérieure du pays. Selon Sinko, une autre lancinante question sur laquelle IBK et ses interminables ministres ont été aux abonnés absents. A l’en croire, l’insécurité fait perdre des vies aux militaires maliens et étrangers mais aussi des civils qui en périssent tout les jours. Bref, pour l’ancien pensionnaire de l’armée, le tableau IBK de 2013 au soir du 20 Janvier 2018, se résume seulement en un mot « Échec » un échec qui selon le patron de la plateforme pour le changement, traduit logiquement le désespoir des maliens. Face à cette désillusion, il n’ya qu’une seule option estime Moussa Sinko Coulibaly. Ainsi, pour faciliter la tache à IBK, Moussa Sinko lui propose soit de démissionner ou de ne pas se présenter en 2018. Car « rien n’arrêtera ce monde convaincu de la nécessité du changement et déçu de la mauvaise gouvernance, du déni de son président et de ses institutions à son égard et de la corruption » a-t-il martelé avant de donner le viatique que, « la victoire est dores et déjà conquise » parce qu’il est aux commandes d’un peuple engagé et déterminé à apporter le changement en 2018.

Source: Le denonciateur