Suite à l’annulation de sa réservation du stade du 26 mars pour le lancement de son mouvement, Moussa Sinko Coulibaly s’indigne et s’insurge contre le régime IBK. Le président de la « Plateforme pour le Changement» a animé, ce jeudi, un point de presse pour dénoncer cet acte. C’était au siège de son organisation à Faladiè.
«Le président Keita et son gouvernement ont décidé de saboter le lancement du mouvement populaire dénommé «Plateforme du Changement». Pour Moussa Sinko Coulibaly, l’annulation de la réservation du stade pour «importants dommages occasionnés» par Maouloud 2017 est une pure invention. Car, la direction du stade, explique-t-il, avait d’abord accepté la tenue du meeting et avait même délivré un reçu de paiement. Avant de se raviser dans une correspondance envoyée, seulement, le 04 janvier dernier. Pis, assure le Général démissionnaire, toutes les tentatives de son équipe pour trouver un autre stade ou une autre salle publique ont été vaines.
Les accusations contre le régime IBK ne s’arrêtent pas là. Moussa Sinko Coulibaly accuse les autorités d’opérer des écoutes illégales de leur téléphone; de violer en permanence leur vie privée. Les frondeurs préviennent que ni les tentatives d’assassinat ou d’enlèvement ni les intimidations et menaces ne sauront leur dévier de leur chemin. «Nous demandons à cette dictature d’arrêter, sans délai, ce petit jeu qui ne mène nulle part», a indiqué le général Coulibaly dans un discours au ton guerrier.
Décidés, les responsables de la «Plateforme pour le Changement» disent être à la recherche d’un terrain privé pour abriter le baptême de leur mouvement. Moussa Sinko Coulibaly appelle ses partisans au calme et à la patience. Puis, il s’engage en ces termes: «nous assurons aux populations maliennes que leur calvaire prendra fin au mois de septembre prochain».