Cette importante réunion sur l’approvisionnement des marchés en produits de première nécessité et l’évolution de leur prix a enregistré la présence du conseiller technique du ministère de l’Economie et des Finances, Modibo Maïga, des conseillers du département de l’Industrie et du Commerce, du directeur général du commerce et de la concurrence, Diézon Dembélé, ainsi que des hommes de média.
Selon le ministre de tutelle, l’objectif de cette rencontre était de créer un cadre propice à l’échange, au dialogue franc et constructif avec les opérateurs économiques. A l’entendre, il est temps de dire la vérité aujourd’hui, car c’est ainsi que nous pourrons résoudre les problèmes des Maliens.
“Les denrées de première nécessité concernent l’ensemble de la population, en particulier les couches défavorisées. Il est nécessaire aujourd’hui de sortir de la gestion des situations de crise et d’inscrire nos actions dans un cadre de planification et d’anticipation, afin de prévenir les situations de crise, notamment en ce qui concerne les denrées de première nécessité. Nous devons identifier des solutions à long, moyen et court terme”, a indiqué Moussa Alassane Diallo.
Devant les opérateurs économiques, il a annoncé que sa stratégie consiste à anticiper les risques de pénurie en planifiant l’approvisionnement du pays en denrée alimentaire dans les délais de 3 à 6 mois.
A en croire le ministre, l’approvisionnement du pays est une préoccupation majeure du gouvernement de la Transition. Pour cela, l’Etat a confié l’approvisionnement du pays aux secteurs privés en matière de produits de première nécessité.
“Les secteurs privés sont des acteurs clés, sinon l’un des premiers responsables, s’il y a pénurie. L’Etat a la responsabilité d’assurer la supervision et le contrôle des prix sur le marché. Le ministère de l’Industrie et du Commerce et les secteurs privés sont les premiers responsables d’une éventuelle pénurie sur le marché”, a-t-il signalé.
Au cours de cette réunion, le banquier a exhorté les opérateurs économiques à approvisionner le marché urgemment dans un délai d’un mois, car “nous avons urgemment besoin de 100 000 tonnes de sucre pour prévenir un risque de pénurie”, a déclaré Moussa Alassane Diallo.
Marie Dembélé