Les félicitations du président Macron aux autorités Maliennes s’inscrivent dans une logique d’instinct grégaire de diviser pour régner.
Il suffit de faire la relation entre la France et la Côte d’Ivoire d’une part et la CEDEAO Politique et le Mali d’autre part surtout lors des mouvements demandant le départ de IBK.
L’insistance du président Macron d’organiser les élections générales dans les 18 mois est un chantage et vise à faire élire un candidat à la solde de la France dans la logique de s’opposer à l’alternance politique au Mali et aux réformes majeures pour un nouveau Mali.
L’annonce du maintien de l’armée française malgré la demande du retrait progressif de l’armée française du Mali par les sénateurs français et certains députés est provocatrice.
L’armée française n’est plus libre dans ses mouvements sur le territoire malien, les choses ne sont plus comme au temps d’IBK .
Elle intervient uniquement et en synergie avec l’armée malienne pour la lutte contre le terrorisme mais n’intervient plus dans le maintien de l’ordre sur le territoire national malien.
La Minusma de moins en moins constitue une force d’interposition et de plus en plus une force obligée d’accompagner c’est pourquoi l’armée malienne est la plus touchée et la plus exposée.
Les hauts gradés sont sur le terrain conformément à la loi portant organisation de la défense nationale du territoire à travers la stratégie de la défense opérationnelle du territoire «DOT « appelé autrement opération Maliko.
Le président Macron sachant bien son échec au Mali veut saboter la transition Malienne voire déstabiliser dans le but de redorer son blason pour l’élection présidentielle française.
J’invite le peuple malien à plus de maturité et à l’union sacrée autour du Mali.
C’est pourquoi, il est impératif d’aller vers un élargissement de la base politique du gouvernement pour une transition inclusive, consensuelle et apaisée.
Aboubacar sidick Fomba président du parti ADEPM et porte parole des FPR-Mali.
Source : INFO-MATIN