A la Grande Mosquée de Bamako, la prière était dirigée par l’imam Mamadou KALLE, à la Cathédrale de Bamako, par l’abbé Alexandre DENON, et à l’Eglise protestante de Konatébougou, par le pasteur Marc COULIBALY, en présence du Délégué général de l’Assemblée des groupements d’églises et missions protestantes évangéliques du Mali (AGEMPEM), Dr Nouh Ag Infa YATTARA.
« Sensibiliser les populations à la culture de la paix, de l’acceptation de la différence à travers les sermons et prêches des imams et prêtres ; mobiliser les populations à s’engager résolument dans les actions qui favorisent la paix ; implorer le pardon d’Allah (SWT) pour le Mali et les Maliens », tels sont les objectifs recherchés à l’occasion de ces prières collectives aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays.
C’est une initiative heureuse et salutaire, ont positivement apprécié les leaders religieux qui disent être sur la même longueur d’onde spirituelle et patriotique que les plus hautes autorités du pays, d’autant plus que c’est leur quotidien, le fait de prier pour le Mali, notre patrimoine commun, et prêcher la paix, la tolérance, la fraternité et le vivre ensemble par-delà les appartenances confessionnelles ou religieuses.
C’est la preuve que le Mali est un pays de foi et d’espérance, ont-ils clamé tour à tour, souhaitant que le Mali soit « la lumière pour les autres en matière de paix, de tolérance et de vivre ensemble ».
Le ministre KONÉ les a remerciés pour les prières formulées à l’endroit de notre pays, « pour une Transition réussie, une bonne pluviométrie, le vivre ensemble, la convivialité, la fraternité et l’amour de son prochain tels que prônés par toutes les religions révélées, le retour de la paix et de la sécurité ».
Quant au Premier ministre MAÏGA, il a placé sa présence successive dans la Grande Mosquée de Bamako et dans les églises dans le cadre d’une démarche « laïque et républicaine », à équidistance entre toutes les confessions et tendances religieuses.
« Le respect des minorités sociales et religieuses est une preuve de vitalité démocratique », a-t-il soutenu en substance, tout en rappelant la volonté politique, au plus haut sommet de l’Etat, qui a prévalu à l’organisation de ces journées de prières collectives à l’échelle nationale, à l’issue du Conseil des Ministres.
Aussi, le Premier ministre a-t-il exprimé sa satisfaction pour la bonne organisation de ces prières collectives sur l’ensemble du territoire national et souhaité qu’elles soient exhaussées par Dieu, le Tout Puissant et Miséricordieux, pour un nouveau Mali en paix et réconcilié avec lui-même.
Source : CCO0M/MARCC