La revendication de la mort du soldat français Fabien Jacq au passage de son véhicule blindé qui a sauté sur une mine vendredi 4 octobre, dans la région de Kidal, est la preuve patente que le cessez-le-feu promis par le groupe terroriste Ançardine au président du Haut conseil islamique du Mali n’est que de la poudre aux yeux.
Le samedi, 5 octobre, un communiqué de la présidence de la République française a informé de la mort du maréchal des logis-chef français, Fabien Jacq, du 515e régiment du train de la Braconne. Il a été blessé vendredi dans le nord du Mali lors de l’explosion d’une mine au passage de son véhicule blindé. Le même jour dans la soirée, un communiqué reçu à Alakhbar, un site d’information mauritanien, le groupe terroriste Ançardine d’Iyad Ag Ghaly a affirmé avoir fait sauter une mine au passage « d’un véhicule des croisés français » à une soixantaine de kilomètres de Kidal.
Cette attaque des forces françaises présentes dans le nord du Mali confirme ainsi le démenti du groupe jihadiste Ançardine, selon lequel, le cessez-le-feu promis au président du Haut conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko n’est que de la poudre de perlimpinpin.
Mercredi 2 octobre dernier, sur le même site mauritanien « Alakhbar »,Ançardine « est revenu » sur sa décision de signer une « trêve » ou un « cessez-le-feu » avec ce qu’il a appelé «le gouvernement apostat et complice du Mali ». A l’occasion, Iyad Ag Ghaly et ses terroristes avaient réitéré leur ferme volonté à combattre toutes les forces présentes dans le nord du Mali.
En début de semaine dernière, le président du Haut conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko avait confirmé l’information selon laquelle, le groupe terroriste Ançardine a accepté un cessé le feu.
Depuis l’intervention française au nord du Mali, Ançardine d’Iyad s’attaque aux forces présentes. Des dizaines de militaires des forces maliennes, de la Minusma, de Barkhane ont été tués. Au regard des différents crimes commis par Iyad, l’opinion se demande bien pourquoi les occidentaux continuent à le protéger ?
Amadou Sidibé
Source: lesechos