Une symbolique forte. Après la mort de Pierre-Emmanuel Bockel au Mali dans un accident d’hélicoptère, son père avait pris la parole à la télévision. Se rappelant de lui comme d’un “fils merveilleux et soldat engagé“, l’ancien ministre avait révélé qu’il “avait une fiancée, qui attend un bébé de lui“. Un petit garçon, en effet, qui naîtra au printemps.
Un destin forcément poignant que sa compagne, Camille Lahillonne, a raconté dans les pages de Paris-Match. “Je suis enceinte de cinq mois et le jour où Pierre est mort, j’avais rendez-vous chez le médecin pour ma deuxième échographie. Je devais mettre la photo dans le colis que je lui préparais pour Noël. C’était ma surprise. Pour qu’il puisse découvrir notre premier enfant“, avait alors confié la jeune femme, révélant alors que leur mariage était prévu pour le mois d’août.
Un engagement fort que Camille Lahillonne va bien vivre malgré le décès de son bien-aimé. D’après les informations de Gala, dans le numéro du 12 décembre 2019, elle a entrepris des démarches pour sceller ces noces et se marier à titre posthume. “L’Elysée s’est d’ores et déjà montré favorable. Le président de la République est le seul à pouvoir autoriser, par décret, et en cas de “motifs graves”, la célébration de ce type de mariage lorsqu’une “réunion suffisante de faits établit sans équivoque son consentement”, selon l’article 171 du Code civil“, est-il expliqué.
Face à ce terrible drame, Camille Lahillonne s’est dite “bien entourée“. “Ma famille et mes amis sont ici à Bordeaux. Et les Bockel me soutiennent beaucoup. Eux aussi se demandent ce que Pierre faisait dans l’armée“, avait-elle confié à Paris-Match le 4 décembre 2019.