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Mort d’Ahmed al-Tilemsi: les détails de l’opération française

La France a affirmé ce jeudi avoir porté « un coup très dur » aux jihadistes dans la bande sahélo-saharienne en tuant, lors d’un raid militaire dans la région de Gao, au nord du Mali, un de leurs principaux chefs, Ahmed al-Tilemsi. Membre fondateur du Mujao, il était aussi un cadre important d’al-Mourabitoune au Mali.

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Le nom d’Abderhamane Ould al-Amar, alias Ahmed al-Tilemsi, figurait depuis longtemps en haut de l’organigramme des cadres d’al-Mourabitoune susceptibles d’intéresser l’armée française. Dans la nuit de mercredi à jeudi, celui que les services français considéreraient comme le responsable des opérations intérieures au Mali a été tué par les forces françaises, très certainement lors d’un raid des forces spéciales, généralement chargées des opérations ciblées.

À Paris, l’état-major qui a annoncé sa mort affirme qu’il s’agissait d’une opération de renseignement d’opportunité. En clair, les Français ont récolté des informations permettant de pister Ahmed al-Tilemsi ou de savoir où il se cachait. L’opération a été réalisée en coordination avec les autorités maliennes, mais aucun Malien n’a participé à l’assaut, précise-t-on à Paris. À ce stade, le ministère de la Défense reste très discret sur la localisation exacte du lieu de l’opération. Il s’agirait de la région de Gao, nous dit-on. Autour de Tabankort, assurent encore certaines sources ouvertes.

« Il y a eu de la résistance, indique le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’armée française.Ce sont des groupes qui sont dans une logique jusqu’au-boutiste. Ils refusent généralement le combat, et lorsque le combat s’engage, ils se battent jusqu’à la mort. » Durant l’opération, une dizaine de terroristes, vraisemblablement membres du Mujao, ont été « neutralisés », précise le colonel Gilles Jaron. « Al-Tilemsi est mort durant ce combat. »

Paris assure en revanche avoir la certitude que le groupe d’Ahmed al-Tilemsi préparait de nouvelles actions, comme des attaques-suicides. Les services de renseignement vont maintenant tenter d’exploiter les éléments retrouvés sur place et vont surtout interroger les prisonniers. Barkhane peut en principe les retenir jusqu’à 96 heures, avant de les transférer aux autorités maliennes.

source : rfi

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