Un déficit de production d’électricité a plongé la ville de Mopti dans le délestage. Energie du Mali (EDM-SA) a rationné ménages et sociétés. Depuis des semaines, la ville souffre de délestages récurrents dans la fourniture de l’électricité avec un énorme manque à gagner du côté des opérateurs économiques.
Ces perturbations sont dues essentiellement à la baisse de la production en énergie électrique, en raison de la vétusté de l’outil de production et du contexte climatique de la saison sèche qui fait bondir la consommation : climatisation, glace… Concrètement, la conférence de cadres présidée par le premier ministre Choguel Kokalla Maïga a fortement recommandé l’augmentation de la production thermique. Un apport urgent de deux puissants groupes électrogènes pourrait ranger aux oubliettes les coupures intempestives. La question sera examinée par le gouvernement, a-t-il promis. Et d’exhorter le ministre des Mines et de l’énergie de se mettre en rapport avec son homologue des Finances en vue de remédier à cette situation qui perdure.
Il n’y a pas un jour sans qu’on assiste à une coupure de courant, mettant en danger les appareils électriques. Quelle que soit la cause, cela reste désagréable et inconfortable. En effet, lorsqu’une coupure de courant survient, ce n’est pas seulement la production qui est impactée, c’est aussi l’état des machines. Des coupures de courant intempestives peuvent avoir des effets néfastes pour tous les appareils électriques. Plus ces dernières se répètent, plus les appareils peuvent être endommagés et ne plus fonctionner correctement. « De la simple panne à l’inutilisation totale, cela a un coût en plus du carburant, que les tailleurs, les constructeurs métalliques, entre autres, sont obligés de répercuter sur les clients ». Des coupures de courant intempestives ont des effets néfastes sur les machines, engendré des retards de livraison et justifié une hausse plus ou moins des frais.
Dialakorobougou :
Un motocycliste tué
Un camion chargé de vivres a renversé jeudi dernier dans la matinée un motocycliste près du marché. La victime, Amadou Traoré, trentenaire natif de la banlieue de Fana, est décédée des suites de ses blessures. Des zones d’ombre subsistent sur les circonstances exactes de cet accident de route. On ignore comment le camion a quitté sa voie pour aller percuter cet employé de commerce qui roulait en sens inverse. Défaillance technique, assoupissement de chauffeur ou excès de vitesse ? Les traces de freinage sur une distance de plusieurs dizaines de mètres, entraînant dans son sillage la moto accréditent chacune des hypothèses émises.
La mort a privé ce jeune du bonheur d’assister à la naissance dans les semaines à venir de son second enfant et de l’amour d’une mère malade qui poursuivait sa convalescence chez lui avant de regagner prochainement le village
Tiéguéna:
Un nouveau chef de village
Après la disparition de Fanto Doumbia, des suites d’une longue maladie, son frère Souleymane Doumbia a hérité le sofa de chef de village de Tiéguéna. Sa désignation est intervenue le 19 mars dernier, une semaine jour pour jour après les sacrifices du quarantième jour de son défunt aîné.
Reste son intronisation. Pour l’instant aucune date n’est avancée. Un événement certes qui donne habituellement lieu à des réjouissances populaires où tams-tams et balafons rivalisent d’ardeur, chants et danses font dégouliner des hectolitres de sueurs, des animaux sont égorgés et des plats de grand jour servis.
Tiéguéna est un village, de plusieurs milliers d’âmes, coincé entre Dialakorobougou et Nonibougou, dans la commune rurale de Baguinéda, cercle de Kati, où les Doumbia assurent la chefferie de 18 villages
Koulikoro:
Viande bovine en hausse
Le prix de la viande augmente davantage que le reste des denrées alimentaires. En cause, la hausse du coût de l’aliment bétail, dont le sac de 50 kg est cédé à 15.000 F CFA, du carburant mais aussi la réduction du nombre de bêtes.
La viande, de plus en plus chère dans les rayons à Koulikoro. Le prix du filet de viande a grimpé de 3.250 à 3.500 F CFA le kilo. Le coût de la viande avec os a augmenté dans les mêmes proportions. Le kilo a bondi de 2.750 à 3.000 FCFA.
Parmi les facteurs qui expliquent cette flambée, on retrouve la hausse du prix de vente des bovins justifiée par la flambée des coûts de production, à commencer par l’aliment bétail et le fourrage très affecté par le réchauffement climatique. Toute la chaîne de production est également confrontée à la hausse du coût de transport en raison de l’explosion du cours du pétrole.
Certains consommateurs protestent bruyamment devant les points de vente, d’autres résistent également en silence, de manière isolée et parfois durable, ce qui préjuge d’une baisse de la consommation et un regain d’intérêt pour le poisson.
Source: L’Informateur