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Mon mot à dire : la Cma viole impunément le cessez-le-feu

Depuis la prise de Ménaka par le Gatia, les bandits armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma), dans leur débandade et pour faire capoter le processus de paix en cours, s’en prennent aux paisibles populations et aux positions des Forces armées maliennes (Fama). Cela, au vu et au su de la Minusma, sans qu’elle condamne leur attitude ignoble.

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Aujourd’hui, nous déplorons ce regain de tension dans le septentrion malien. Force est d’admettre que l’heure du sursaut d’orgueil a sonné pour les forces de défense et de sécurité face aux multiples attaques des bandits armés. Les Fama doivent plus que jamais arrêter de se maintenir sur l’inutile, c’est-à-dire le respect proprement dite du cessez-le-feu et se concentrer sur l’essentiel : la défense du territoire national par la traque des bandits armés et la libération des villes et villages.

L’attitude irresponsable de la communauté internationale à fermer les yeux sur les multiples violations du cessez-le-feu par la Cma et à ne condamner  les actes crapuleux commis par ces bandits, laisse croire que la seule issue pour une paix durable est de les mater. La preuve en est que ces bandits, ayant le seul souci de faire prospérer le trafic de drogue dans la partie nord du Mali, ont bravé toute une communauté internationale en refusant de parapher l’accord issu des négociations d’Alger. Cela, sans qu’ils soient inquiétés. Plus grave, la communauté internationale, à défaut d’imposer la paix, a été incapable d’infliger des sanctions à ces bandits  face aux multiples violations du cessez-le-feu et du refus des bandits à parapher l’accord. Encore que le représentant spécial de l’Union  européenne a laissé entendre  qu’aucune sanction n’est prévue pour faire fléchir ces bandits. Or,  les exemples sont multiples dans d’autres pays africains et dans d’autres continents où l’Union européenne a brandi des sanctions contre des parties au conflit pour les amener à de meilleurs sentiments.

Avec la tournure des événements, on note que dans le cas malien, il y a anguille sous roche. La communauté internationale ne joue pas un franc jeu avec le gouvernement malien et n’entend pas les cris de détresse des paisibles populations qui aspirent à la paix. Aujourd’hui plus que jamais, les autorités maliennes doivent s’assumer face à l’histoire et prendre toutes les mesures nécessaires, même s’il faut faire la guerre pour retrouver cette denrée si chère à notre pays : la paix, la paix, la paix !

 

Le Borgne

Source: L’Oeil du Mali

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