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Mon mot à dire : IBK et le pari de la stabilité du Mali

La date fatidique du 15 mai, prévue pour la signature de l’accord de paix, arrive à grandes enjambées. Le président Ibrahim Boubacar Keïta, pressé de tourner cette page sombre de l’histoire de notre pays, veut mettre les bouchées doubles pour parvenir à cette paix précieuse pour le devenir de notre pays. C’est pourquoi une vaste offensive diplomatique est menée dans la sous-région pour associer plusieurs chefs d’Etat et chefs de gouvernement africains à cette cérémonie de signature.

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Pour cela, une Commission d’organisation a été mise en place pour rendre l’événement grandiose et mémorable. Le président de la République, faute d’avoir entamé son mandat sur des scandales, tient énormément à cette paix pour donner une lueur d’espoir au peuple malien de croire en son avenir. Et pour cette paix qui passe inexorablement par cette signature de l’accord d’Alger, le président malien tient à prendre la communauté internationale à témoin  de sa bonne foi à aller vers cette denrée si chère qu’est la paix. Ce, malgré la recrudescence des attaques par la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) des positions des Forces armées maliennes (Fama), après leur débandade de Ménaka.

Les autorités de Bamako, en dépit de ces attaques, ne veulent pas donner un prétexte à la Cma pour foirer cet accord, en maintenant le même langage : celui de respecter le cessez-le-feu. C’est pourquoi, malgré la mauvaise volonté de la Cma à aller vers cette paix, les autorités de Bamako veulent donner une chance à la paix, en incitant les Fama à maintenir leurs positions et à respecter scrupuleusement le cessez-le-feu en vigueur. Raison pour laquelle, les vaillantes Fama ont énergiquement défendu leurs positions à Léré, à Diré et à Ténenkou, sans toutefois passer à l’offensive.

Malgré  les pertes en vie humaines  ces derniers jours lors des attaques de ces bandits, nos plus autorités sont déterminées à réaliser cette paix à cette date du 15 mai 2015. Cela, avec ou sans la signature de la Coordination des mouvements de l’Azawad, puisque la communauté internationale est partie prenante et elle reste témoin de la signature dudit accord de paix.

La date du 15 mai se veut une date cruciale pour notre pays. Et le président de la République veut, vaille que vaille, mettre fin à cette crise qui a fait tant de victimes parmi les fils d’une même Nation et entamer la phase de la réconciliation nationale pour souder le peuple.

 

Le Borgne

Source: L’Oeil du Mali

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