L’assurance a été donnée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag Erlaf, lors de sa visité le lundi 6 avril dernier dans certains magasins de stockage.
En vue de s’assurer de la quantité disponible des produits de première nécessité dans des magasins de stockage de certains opérateurs économiques, surtout en cette veille du mois de Ramadan, un moment de forte consommation de ces produits, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag Erlaf, accompagné d’une forte délégation composée des membres de son cabinet, des responsables des services rattachés dont le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily et le Directeur général du Commerce, de la Concurrence et de la Consommation (DGCC), Boukadary Doumbia, ont visité le lundi 6 avril dernier, successivement les magasins de stockage de la Société du groupe GDCM de Modibo Keita, de SODIMA et de l’Entrepôt KOUMA et Frères.
L’objectif de ces visites était non seulement de s’assurer de la disponibilité des qualités de stocks, mais aussi de veiller au respect strict des cahiers de charges signés entre l’Etat et les importateurs de ces denrées les plus consommées à travers le pays, notamment le riz, le lait, d’huile et le sucre.
Les différentes quantités qu’on a vues dans ces magasins de stockage, notamment en riz, en lait, en farine, en sucre et en huile qui sont des produits de grande consommation surtout le mois de Ramadan nous rassurent, a déclaré le président de la CCIM. Il estimé que la quantité disponible va nous permettre d’aller plus loin.
Dans ces magasins de stockage visités on y trouve des milliers de tonnes des denrées de première nécessité et les prix seront maintenus selon le cahier de charge convenu entre l’Etat et les importateurs. D’où la satisfaction du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ag Erlaf et sa délégation.
Selon le ministre, il n’y a suffisamment de stocks pour rassurer les Maliens et vu aujourd’hui des stocks disponibles, il n’y aura aucune raison de s’inquiéter. Et de penser qu’une crise du genre alimentaire grave ne pourrait intervenir notamment à Bamako et dans les autres localités du pays, a-t-il rassuré.
Selon le ministre AG Erlaf, tous les opérateurs économiques qui ont bénéficié des réductions des taxes doivent vendre leurs produits aux prix fixés lors de la dernière réunion du Conseil national des prix.
Pour leur part, les responsables des magasins visités se sont engagés à respecter les prix convenus. Ils ont aussi rassuré qu’ils disposent suffisamment de stocks au niveau des ports d’Abidjan et de Dakar, permettant d’alimenter les marchés.
AMTouré
Source: Journal le 22 Septembre- Mali