La salle de réunion du département de l’élevage et de la pêche a servi de cadre, le jeudi 11 mai 2017, à la tenue d’une réunion d’échange entre le ministère de tutelle et les acteurs de l’approvisionnement du marché en produits de consommation. L’objectif de cette rencontre était de faire l’état de l’approvisionnement en prélude au mois de carême et de dégager les difficultés qui peuvent surgir en vue de trouver des solutions idoines. Aux termes des discussions, l’assurance a été donne par les éleveurs et les pêcheurs que le marché sera approvisionné en qualité et en quantité pour la plus grande satisfaction de la population pendant le mois béni. C’était sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’élevage, Youssouf Sanogo, en présence des représentants de la filière bétail, lait, viande, poisson pour ne citer que ceux –ci.
Pour le secrétaire général du ministère de l’élevage, Youssouf Sanogo, le mois de ramadan est une période sensible pendant la quelle il y’a une forte demande en viande, poisson et produits laitier. C’est dans ce cadre que le département à fait appel aux acteurs pour s’assurer que le marché puisse être approvisionné. Et voir aussi ensemble les obstacles qui peuvent se dresser à l’approvisionnement du marché en produit d’origine animal et piscicole. Tout cela, dit-il, en vue d’informé la réunion interministériel qui aura lieu en début de la semaine prochaine.
Cependant, l’assurance de la disponibilité des œufs et des poulets sur le marché a été donnée par Yaya Coulibaly, chargé de communication de la Fédération des Intervenants de la Filière Agricole au Mali (FIFAM). Ainsi, il donne les chiffres suivants : 75 890 œufs à couvet, plus de 700 0000 poussins en chair, en poulet de chair 43 800 et pour la prévision 69 000 sans recensé la production locale. Comme difficulté, il a évoqué le problème de reproduction, de volailles, d’abattoirs modernes et autres. Quant au bétail, les professionnels du secteur ont à leur tour rassurer que le marché est bien approvisionner à souhait malgré les tracasseries, les taxes douaniers, l’insécurité. Joignant leur voix à ceux des éleveurs pour trouver une solution aux problèmes cités. Il y a un risque de flambée de prix durant le mois béni de ramadan, selon les vendeurs de viande. Pour les éleveurs, il urge de baisser le prix de l’aliment bétail sur le marché afin de baisser le prix de la viande sur le marché. Du côté des aquaculteurs, ils se disent convaincus que le marché éprouvera une élévation des prix dû à la saison hivernale, à l’écoulement et à la conservation des produits. Le porte parole des importateurs de poissons a fait savoir que 510 tonnes de poissons par jour et 280 tonnes par semaine sont acheminés sur le marché de Bamako sans compter ceux acheminés dans les régions. Contrairement aux autres, les producteurs de lait et les vendeurs de poulets croient fermement qu’il n y ‘ aura pas de flambée de prix à leurs niveaux. Enfin, le secrétaire général du ministère de l’élevage, Youssouf Sanogo dit avoir pris bonne note des difficultés soulignées par les uns et les autres au cours de la réunion.
Sidiki Dembélé
Source: Le Républicain