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Mobilisation en faveur du référendum: DIARRASSOUBA convainc des communes de Dioïla

Membre de la commission de finalisation du projet de la nouvelle Constitution, Mamadou DIARRASSOUBA poursuit la vulgarisation dudit texte soumis au référendum le 18 juin. Après les communes de Massigui, Banco, Kemekafo, Wakoro, il était ce mardi 30 mai dans la commune de N’Golobougou, région de Dioïla où des habitants ont affirmé adhérer à l’initiative.

La rencontre a eu lieu dans la mairie N’Golobougou sous la présidence de Mamadou DIARRASSOUBA également membre du CNT accompagné pour la circonstance du maire Sidi SANGARE et de Bafing COULIBALY, membre du RPM.
Des forces vives des 23 villages de ladite commune ont participé à la rencontre dont l’objectif était d’expliquer le contenu de la nouvelle constitution, de lever les équivoques sur des dispositions qui entretiennent les polémiques afin d’avoir l’adhésion de la population à l’initiative.
L’un des membres influents du Rassemblement pour le Mali (RPM), DIARRASSOUBA soutient cette réforme constitutionnelle pour avoir été porteur du projet de la révision constitutionnelle avortée de 2017. Aujourd’hui membre du Conseil national de Transition (CNT), il demeure animé par la même conviction de l’impérieuse nécessité de doter le Mali d’une nouvelle loi fondamentale.
« Son engagement en faveur de la nouvelle constitution n’est justifié par aucun intérêt personnel », soutient son entourage.
Souhaitant la bienvenue, le maire Sidi SANGARE a salué la présence de l’ensemble des chefs de villages de sa commune, des autorités religieuses et des partis politiques présents, en l’occurrence la CODEM, le MODEC, l’Adema et le RPM. Celui-ci s’est réjoui de la confiance placée en son équipe et surtout de l’intérêt accordé au sujet d’intérêt national.
Pour sa part, Mamadou DIARRASSOUBA a indiqué que le référendum du 18 juin doit être au-dessus de tous les clivages en invitant l’ensemble des forces vives et politiques à une meilleure appropriation du projet en vue d’une adhésion massive.
M. DIARRASSOUBA, à l’instar des autres communes où il a fait la vulgarisation du document, a levé l’équivoque sur les articles de la nouvelle constitution faisant l’objet de polémique entretenue par des détracteurs de l’initiative. Il s’agit notamment de la notion de la laïcité que des religieux musulmans souhaitent remplacer par le multiconfessionnel.
Pour autant, a précisé le membre du CNT, la laïcité inscrite dans le projet de Constitution a été faite sous le contrôle des représentants des confessions religieuses (musulmans et chrétiens) dans la commission de finalisation de la Constitution. Ceux-ci, ajoute-t-il, ont estimé que le mot laïcité ne doit nullement heurter la sensibilité d’une personne dotée du sens de la culture de la paix et de la tolérance.
Au contraire, le projet de constitution précise davantage la laïcité en son article 32 qui dispose : « La laïcité ne s’oppose pas à la religion et aux croyances. Elle a pour objectif de promouvoir et conforter le vivre-ensemble fondé sur la tolérance, le dialogue et la compréhension mutuelle. L’État garantit le respect de toutes les religions, des croyances, la liberté de conscience et le libre exercice des cultes dans le respect de la loi ».
Des leaders religieux présents à la rencontre suite à ces explications ont accordé leur violon pour que cette disposition ne soit plus un sujet à polémique.
Autre point important dans le projet de texte a été la précision apportée au mariage qui peut être un garde-fou contre des pratiques s’opposant à nos mœurs. Notamment le mariage entre des personnes de même sexe très rependu dans certains pays.
« Le mariage est l’union entre un homme et une femme », précise l’article 9 du projet de constitution.
En termes d’innovation, nos langues nationales sont davantage mises en valeur, à travers l’article 31 qui stipule : « Les langues nationales sont les langues officielles du Mali.
Une loi organique détermine les conditions et les modalités de leur emploi. Le français est la langue de travail ».
L’autre disposition qui suscite de l’enthousiasme auprès de la population est l’article 46 ainsi stipulé : « Tout candidat aux fonctions de Président de la République doit être de nationalité malienne d’origine et ne posséder aucune autre nationalité à la date de dépôt de la candidature. Il doit être âgé de 35 ans au moins et de 75 ans au plus à la date de dépôt de la candidature et être apte à exercer la fonction ».
La clarté de l’exposé a convaincu l’assistance dont beaucoup se sont dits déterminés à voter OUI le 18 juin. C’est du moins ce qui a été affirmé par plusieurs participants, dont Bakary SANGARE de la Codem et Broulaye SANGARE du Modec.

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin

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