Mme DRAMÉ Kadiatou KONARÉ, Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, a pris part, hier, lundi 8 mars 2021, à une table ronde via vidéoconférence sur le thème : « Les femmes en politique : une perceptive globale sur la participation et la prise de décision) ». Cette table ronde qui rentrait dans le cadre de la journée du 8 mars, Journée internationale de la femme, était Co-organisée par l’Ambassade de France en Irlande, et IIAE (Institute of International and European Affairs). Au cours de cette vidéoconférence, Mme le ministre a mis l’accent sur le rôle majeur de la femme dans la société. « Le Mali a vécu mars 1991 qui a été l’événement déclencheur de la révolution démocratique et de l’ouverture démocratique au Mali. Les femmes ont joué un rôle important pour l’avènement de cette démocratie. Si les femmes n’avaient pas joué le rôle qu’elles ont eu à jouer il y a 30 ans maintenant, le Mali ne serait peut être pas dans un Etat démocratique », a précisé Mme Kadiatou Konaré.
Outre Mme Kadiatou Konaré, d’éminentes autres personnalités ont pris part à cette table ronde via vidéoconférence, dont l’ancienne ministre française, Najat Vallaud-Belkacem, Vincent Guérend, Ambassadeur de France en Irlande, et Mariam Diallo, Conseillère culturelle, France Fitzgerald, eurodéputée irlandaise et parlementaire de longue date. Prenant la parole au cours de cette vidéoconférence, Mme Dramé Kadiatou Konaré a mis l’accent sur son engagement social et intellectuel. « Lorsque je pense à cette époque de mon enfance, je pense à une responsabilité qu’on m’avait assignée, c’est que le matin tôt avant d’aller à l’école j’étais celle qui devait faire à manger pour ma grande mère. En ce qui concerne ma vie de femme, lorsque je suis devenue mère, maîtresse de foyer, j’ai appris que le bien-être d’un foyer, le bien-être d’une maison repose essentiellement sur la femme. On est assailli de responsabilité. On ne pardonne jamais à la maîtresse de maison de faillir à cette responsabilité de s’occuper de la famille. On est très souvent les premières levées et les dernières couchées », a-t-elle dit. Avant d’ajouter que les femmes du Mali ont mille devoirs à assumer. Editrice, la ministre Kadiatou Konaré a fait savoir que le livre est important. « Le Mali a vécu mars 1991 qui a été l’événement déclencheur de la révolution démocratique et de l’ouverture démocratique au Mali, c’était aussi le moment où les femmes commençaient à s’installer dans la case de la politique. Les femmes ont joué un rôle important pour l’avènement de cette démocratie. Si les femmes n’avaient pas joué le rôle qu’elles ont eu à jouer il y a 30 ans maintenant, le Mali ne serait peut être pas dans un Etat démocratique. copier coller sur bamada net Et elles ont payé de leur sang », a précisé la ministre Kadiatou Konaré. Elle a évoqué les questions d’égalité au niveau de la sphère politique. A l’en croire, la bataille pour occuper la sphère publique n’est pas encore gagnée par les femmes. Elle a mis l’accent sur l’éducation, la culture, la pandémie de covid-19 et la loi 052 qui prévoit un quota de 30% pour les postes électifs et nominatifs. Elle a souhaité l’autonomisation des filles. « Une chose est de mettre la petite fille à l’école, une autre chose est de la maintenir à l’école pour qu’elle puisse avoir un diplôme qui le garantisse un emploi », a-t-elle dit. Selon elle, s’il n’y a pas de tourisme, il n’ ya pas de développement de l’artisanat. « Il nous faut impérativement nous donner les moyens de développer le tourisme local, le tourisme national pour permettre au tourisme de vivre », a déclaré Mme Dramé Kadiatou Konaré. Selon elle, l’artisanat est détenu en grande partie par les femmes. «Nous sommes dans un gouvernement de transition, un gouvernement de mission, un gouvernement qui aide à aller vers les élections, qui aide à préparer le jour après les élections et nous avons la responsabilité d’assainir la maison. Les femmes au Mali de part leur culture, de part leur éducation, de part leur parcours, sont naturellement outillées à prendre des responsabilités », a conclu Mme Kadiatou Konaré.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain- Mali