Ce lundi 28 octobre un climat de tension règne à Koulikoro avec la mise en place du conseil régional de la jeunesse. Ils sont cinq candidats pour le poste de la présidence du bureau régional de la jeunesse de Koulikoro. Il s’agit de Bina Diarra, Dimitri Samaké, Assan Sidibé, Nouhou Togola et Moulaye Soumaré. Quatre candidats se sont retirés de la salle du renouvellement du bureau pour non respect de la procédure de l’élection. Seul le candidat Dimitri Samaké est dans la salle déjà informé de son election par la commission selon les autres cadidats.
Ces candidats par la voix du directeur de campagne de Bina Diarra déplore que la commission d’organisation venue de Bamako sous le dictat de Satigui Sidibé président du conseil national de la jeunesse veut imposer son candidat en violation de la procédure normale. Face aux journalistes cet apres midi les candidats, Bina Diarra, Nouhoum Togola, Moulaye Soumaré expliquent que la commission envoyée par le bureau national planifie un hold-up en refusant de donner des mandats aux délégués légitimes et élus légalement dans leurs cercles et qui sont munis des ordres de mission de leurs préfets.
A la place de ces élus légitimes, explique-t-ils, la commission glisse des mandats à leurs propres délégués non reconnus dans localités d’origines afin d’élire le candidat de Satigui Sidibé qui veut s’éterniser à la tête du CNJ malgré qu’il est en fin de mandat. C’est pour cela affirment-t-ils, ces quatre candidats se sont retirés de la salle en rejetant en bloc l’élection de Dimitri le seul resté dans la salle et élu par les délégués choisis par la commission d’organisation. « nous ne reconnaissons pas Dimitri Samaké comme président du conseil national car le président sortant John Kenedy n’a pas démissionné encore faute d’une parodie électorale orchestrée par la commission régionale sous la houlette de Bamako » martèlent –t-ils. Les jeunes sont sur le pieds de guerre dans la cité du Meguetan contre tout forcing orchestré par Bamako. De l’autre coté nous n’avons pas pu joindre Satigui Sidibé, président du CNJ pour sa version des faits.
Ange Djibrila
mali24