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Mise en œuvre du PAG: Choguel K Maïga remet en selle la notabilité et la société civile

Sortir la société civile du rôle de sapeur-pompier qu’on lui a toujours fait jouer pour en faire une partie prenante de la réflexion et de la mise en œuvre des politiques publiques, telle est la promesse du Premier ministre faite, ce jeudi matin, à la société conviée à la restitution du Plan d’action du gouvernement qui vient d’être validé par le CNT.

 

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Dr Choguel Kokalla MAIGA a reçu, ce jeudi 5 août 2021, les autorités coutumières et religieuses et toutes les organisations de la société civile, notamment le Conseil national de la société civile, le Haut conseil des Maliens de l’extérieur, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali et les Ordres professionnels.
Au cours de la rencontre, le Chef du Gouvernement a longuement rendu compte à ses hôtes de l’adoption par le Conseil National de Transition du Plan d’Action du Gouvernement 2021-2022. Aussi s’est-il donné le temps d’exposer les 4 quatre axes du Plan, ainsi que certaines actions phares et prioritaires que le gouvernement entend mener.
Au nombre de celles-ci, la mise en œuvre intelligente et la relecture consensuelle de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. A ses hôtes le Premier ministre a expliqué que si les deux acteurs (gouvernement et groupes armés) ont une approche commune des enjeux et des défis que la mise en œuvre commande, sans doute, parviendraient-elles à faire avancer sur la question et donner de nouvelles perspectives au processus de paix, de la réconciliation, du dialogue et de la cohésion nationale.
Selon le Dr Choguel MAIGA, désormais, les parties maliennes discutent ensemble et conviennent de quelque chose avant d’entrer dans les réunions du Comité de suivi de l’Accord (CSA). Ce qui constitue, dit-il, aujourd’hui, une avancée notable sur le plan de la mise en œuvre intelligente de l’Accord.
Pour ce qui est des Assises nationales de la réformation (ANR), il s’agit, dira le Chef du Gouvernement, d’une nouvelle approche d’échange et de dialogue entre tous les fils du pays. Il ne s’agit plus de laisser la réflexion et la décision aux seuls politiques, à quelques activistes et à quelques experts, mais de donner la parole à tout le monde, notamment au peuple du Mali qui doit lui-même décider en son propre nom. Désormais personne ne décidera au nom des Maliens. Ce sont eux-mêmes qui décideront de leur avenir. Et ce qu’ils décideront engagera tous les Maliens et permettra d’asseoir les bases de la stabilité pour le présent et pour l’avenir, espère le Premier ministre Choguel K. MAIGA.
Les Assises nationales de la réformation (ANR) doivent prévoir les mécanismes pour obliger les nouvelles autorités et les futurs responsables du pays à travailler dans l’intérêt du pays et à surtout s’engager à mettre en œuvre les recommandations finales. Tous les candidats doivent s’engager à mettre en œuvre les résolutions des Assises nationales à côté de leurs programmes de gouvernement.
Pour lui, les Assises devraient aussi permettre de tenir compte des aspirations des populations et des valeurs sociales et sociétales du Mali, DE nos valeurs culturelles.
Très à l’aise avec la société civile, le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA dira que l’objectif de la Refondation est de construire un État fort, viable et stable exclusivement au service du peuple et de la Défense des intérêts des populations et de la Nation malienne. Le destin du Mali nouveau ne peut pas se faire sans tous les Maliens, notamment les Maliens de l’extérieur, les femmes et les jeunes. Tout le monde doit être associé. Il faut minimiser les risques de ruptures violentes, d’abus de gouvernance et de gestion autocratique du pouvoir. Ce qui nous arrivé n’est pas venu de l’extérieur.
C’est pourquoi il dira à la société civile qu’il reste convaincu que si les Maliens se mettent ensemble, ils écriront une nouvelle page glorieuse de leur histoire.
Convaincu que la refondation passe aussi par la réhabilitation de la société civile, exposant les raisons de la rencontre, le Premier ministre dira qu’il s’agissait pour lui d’honorer une promesse : revenir à eux dès qu’il aura le feu vert du Conseil national de la Transition pour la mise en œuvre du Plan d’action de son gouvernement. Il s’agit pour lui, explique-t-il, d’impulser une nouvelle dynamique dans l’approche relationnelle entre le gouvernement et la société. Désormais on attendra plus qu’il y ait des problèmes pour rencontrer la société civile, afin de la solliciter pour éteindre le feu. À partir de ce jeudi 5 août 2021, le Gouvernement ouvre une nouvelle page des relations qui consistera à anticiper, à associer et à solliciter la société civile à toutes les étapes de la décision et de la mise en œuvre des politiques gouvernementales. Dès qu’on prend une initiative, dit-il, on approche la société civile et on lui expose l’initiative pour avoir et tenir compte de son point de vue sur la question ainsi que sur sa mise en œuvre.
Très satisfaite du compte rendu et surtout de la promesse du Premier ministre, les leaders religieux, à la suite des notables et du président de la société civile, ont pris la parole pour le remercier et le féliciter, pour faire passer des messages, mais aussi pour faire des bénédictions pour le Mali.

PAR BERTIN DAKOUO

Source : Info-Matin

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