Suite à l’Appel à manifestation pour demander la démission du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita par une alliance des partis politiques et mouvements de la société civile, la Cour Constitutionnelle par un communiqué à mis en garde contre. Sur les réseaux sociaux et les médias, cette Cour qui est l’un des acteurs de la tension actuelle est désormais la cible de critiques acerbes.
Dans un communiqué rendu public le Premier juin 2020, la Cour Constitutionnelle a mis en garde l’appel à la démission du Président de la République lancé par la CMAS, FSD et EMK, le week-end dernier.
En effet, dans cette sortie médiatique, la Cour constitutionnelle du Mali estime à l’endroit de l’opinion nationale et internationale que c’est dans sa mission :« veille et garantie juridictionnelle de la Constitution et du fonctionnement régulier des Institutions de la république ». Elle dit constater avec regret que des partis politiques et Mouvements, « au mépris des dispositions Constitutionnelles, légales et de l’orthodoxie républicaine diffusent sur les réseaux sociaux et les médias des propos insurrectionnels, subversifs, séditieux appelant à la démission de la première Institution, qu’est le président de la République ».
La Cour constitutionnelle a dans son communiqué rappelé certaines dispositions constitutionnelles qui proscrivent les troubles.
« Article 24 : Tout citoyen, toute personne habitant le territoire malien a le devoir de respecter en toute circonstance la Constitution. Article 25 : Le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque et sociale… Article 28 : Les partis concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la loi.
Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale, de la démocratie, de l’intégrité du territoire, de l’unité nationale et la laïcité de l’Etat. Article 121 : Le fondement de tout pouvoir en République du Mali réside dans la Constitution… », rappelle la Cour Constitutionnelle.
Elle a condamné (…)
Source: Journal Nouvel Horizon Mali