Censées être des structures de référence et de respect des droits du travail, certaines organisations internationales piétinent les travailleurs. Ceux de la division électorale de la Minusma ne diront le contraire. Après un tour dans ce département stratégique de cette mission onusienne, la déception est grande
Incapable de donner une grande satisfaction à la majorité des Maliens, la Minusma vue du Malien lambda est du gâchis à plusieurs points de vue. Non seulement la reconquête du pays pour laquelle cette mission avait été sollicitée est loin d’être mais aussi certains travailleurs se voient priver de leur droit sans mot dire.
A la division électorale de la Minusma, la seule cause qui justifie leur silence est qu’ils s’inquiètent du renouvellement de leur contrat qui ne se fait pas dans les règles de l’art. Les faits parlent d’eux-mêmes. Dans ce département, un contrat de huit mois est donné aux agents de ce département, comme ce fut le cas de certains bénéficiaires d’un contrat de novembre et qui, devait normalement prendre fin en juillet 2017.
Malheureusement, certains travailleurs ont été informés de la fin de leur contrat pour le 20 janvier 2017, c’est-à-dire deux mois après sa signature. Autrement dit, tous les agents sont au chômage excepté dix personnes obligées d’exécuter les tâches dévolues normalement à une centaine de personnes. Ironie du sort, le 9 juin, ceux qui avaient été mis à la porte ont été rappelés, leurs anciens badges leur ont été remis avec la date d’expiration du 1er contrat, c’est-à-dire juillet 2017.
Cette situation confuse, de source proche du dossier serait l’œuvre de deux cadres de l’Unité électorale de la Minusma. Il s’agit de Sory Ibrahim Traoré et Alanzan Kazzo. Nos tentatives de recouper l’information auprès d’eux sont restées vaines. Cet état de fait nous pousse à douter de cette situation qui n’honore personne. Pas surtout cette mission qui prétend aider le Mali.
Affaire à suivre…
Source: La Sirène