Dans une lettre adressée aux entrepôts Maliens dans les ports de transit notamment le Bénin, le Ghana et la Guinée où pour Mme le ministre des Transports les agents traversent une situation financière critique.
Mme le ministre des Transports et des Infrastructures rappelle in cogito aux entrepôts l’instruction donnée par le Directeur Général des transports et le Directeur National du contrôle financier sur le traitement régulier des rémunérations des fonctionnaires émergeant sur le budget des entrepôts, conformément au décret N° 2014-100/P-RM du 20 février2014 fixant la valeur indiciaire et les avantages accordés au personnel fonctionnaire des entrepôts maliens dans les ports de transit.
Ce que Mme le ministre des Transports et des Infrastructures ignore est qu’avant le passage du vérificateur, la valeur indiciaire était à 800 FCFA, donc les différentes lettres demandent d’appliquer le décret 2014…. 100/. Hors le décret ne donne pas comment calculer les salaires mais plutôt les avantages alloués comme les missions diplomatiques et consulaires et les services techniques extérieurs.
C’est pourquoi dans les entrepôts, ils prennent 800 au lieu de 585 qui est dans le décret et ils font une réévaluation alors que seuls ceux qui qui sont à l’extérieur
La situation critique financière est due au fait que le montant prévu pour combler le vide dans les Entrepôts déficitaires est la subvention que les EMASE doivent donner et votée dans le Budget 2022
Ces Entrepôts dont les Recettes ne couvrent pas leur dépense ont toujours recouru à la subvention depuis la création du budget annexe
Dans les différentes lettres citées aucune ne parle de comment calculer un salaire des services hors du Mali puisqu’il existe déjà un système de calcul au trésor.
Le calcul de salaires des fonctionnaires à l’extérieur s’applique aux entrepôts qui sont rattachés à l’ambassade par la loi 040.
En quoi Mme le ministre pense que certains directeurs, agents comptables er délégués du contrôle financier continuent à percevoir des rémunérations nettement supérieures aux montants dus.
Dans des cas pareils, il suffirait d’envoyer une mission pour vérifier et s’accorder sur les textes et lois pour s’il le faut couper les salaires de ceux qui en abusent.
Qu’en est-il du cas des entrepôts qui ne figurent pas dans la lettre de Mme le ministre des Transports. Ou il existe finalement des directeurs des entrepôts supérieurs aux autres.
Nous reviendrons en détail sur les connivences entre le directeur général des transports et celui des entrepôts de Dakar.
Yattara Ibrahim
Source: L’Informateur