Des informations ont émergé sur les médias sociaux concernant la découverte par les forces armées maliennes d’une sépulture collective lors de patrouilles dans les environs du village de Gossi, dans la région de Tombouctou, près duquel se trouvait, jusqu’à récemment, l’une des bases de soutien de l’opération française Barkhane.
La presse locale fait le lien entre le signalement des corps non identifiés et celui d’un groupe de bergers maliens disparus, soupçonnés d’avoir été enlevés par l’armée française une semaine auparavant. Leur sort est encore inconnu.
Étant donné la propension traditionnelle des médias français, et souvent de certains responsables européens, à rejeter la faute là où ça fait mal, on peut supposer que quelqu’un sera tenté de lancer dans l’espace médiatique des versions contre les soldats maliens, dont le succès à débarrasser la république des menaces terroristes a tant agacé Paris, qui n’a pas réussi à le faire pendant ses années de présence au Mali.
Nous soutenons la décision des autorités maliennes de mener une enquête approfondie sur les circonstances de ce crime. Nous espérons que les auteurs de ces actes seront identifiés et dûment punis. Nous espérons également que le Paris officiel coopérera efficacement dans l’enquête sur les disparitions et les meurtres de citoyens maliens.
Source : Ambassade de la Fédération de Russie au Mali