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Ministère de l’Equipement, des transports et du désenclavement : L’épouse du ministre Mamadou Hachim dans l’œil du cyclone

Le ministère de l’Equipement, des transports et du désenclavement défraie, aujourd’hui, la chronique dans la passation des marchés publics. A telle enseigne qu’on se demande si le ministre Mamadou Hachim Koumaré n’a pas renoué avec certaines pratiques malsaines et versatiles à l’origine pourtant de la disparition forcée de l’ex-Air Mali, où il travaillait, vite enterrée dans le cimetière des entreprises parties en faillite.

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En effet, son épouse aurait sauté les verrous de l’orthodoxie qui régit les marchés publics au ministère de l’Equipement, des transports et du désenclavement. Selon nos informations, elle a mis en place une société « écran » (pour les besoins de la cause) et qui fournit divers matériels au département que dirige son mari, devenu un Prince patriarche qui écrase tout sur son passage.

Ce retraité, appelé par IBK, ne fait qu’inaugurer les chrysanthèmes et a radicalement échoué dans la nouvelle politique de transport et de désenclavement initiée par le chef de l’Etat. Koumaré est-il devenu un ministre monopoliste de marchés publics ?

Il ressort de nos investigations que le ministère de l’Equipement, des transports et du désenclavement est devenu le symbole d’un monopoliste d’Etat frisant l’égalité devant le service public et l’intérêt général. La pratique est simple : elle consiste à enrôler un certain Soumano, un neveu du ministre, qui sert de cobaye d’expérimentation à l’épouse du ministre, et de couverture dans les différentes passations de marché. Nos sources révèlent que les besoins en mobiliers et autres livraisons sont examinés par ce dernier et exposées sur la table du Directeur des finances et du matériel impuissant. Lequel n’a pas le droit de dire « non » au risque de s’attirer les foudres d’un supérieur hiérarchique dépassé par l’appât du gain.

Approché, un cadre du département s’est limité à cette phrase laconique et symptomatique du désarroi qui règne au METD : « C’est la loi de la jungle et du plus fort ». « Les contrôleurs internes des services publics ont désormais matière à réflexion » a-t-il dit. Un audit s’impose t-il pour établir le degré de responsabilité du ministre dont l’épouse traînerait des casseroles au sein de son département ?

De constat, le ministère ne doit pas être la panacée pour l’épanouissement familial et individuel. Telle n’est pas, semble t-il, l’option prônée par Ibrahim Boubacar Kéita qui a été élu pour résoudre les problèmes au quotidien des Maliens et non pour la promotion d’un ministre et de sa famille. Voilà qui relance la question de l’enrichissement illicite et de détournement de fonds au Mali. Un ministère ne doit pas être érigé en vache laitière pour l’épouse d’un ministre. C’est pourquoi on assiste à la gestion clanique de ce département pourtant sensible de notre pays. La plupart des projets sont en rade, toute chose qui est cumulée à la gestion clanique conjuguée à la promotion individuelle démesurée d’un homme « tout – puissant et indéboulonnable ».

Dans l’entourage du ministre, on rapporte que madame Koumaré serait devenue sa conseillère sociale. Autant dire que le département de l’Equipement et des transports est érigé en gestion familiale.

Affaire à suivre…

Source: Le Matinal

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