Le Pr. Amadou Keita, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a reçu en audience, le 25 janvier 2022, Edmond Mouka, Représentant de l’UNESCO au Mali. Leurs échanges ont porté sur la création de l’Université virtuelle et la réalisation d’une étude sur les métiers prioritaires du Mali.
Selon le communiqué de la cellule de communication du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Pr. Amadou Keita a fait savoir qu’il a souhaité cette rencontre pour solliciter l’accompagnement de l’UNESCO autour de deux projets. Il s’agit notamment de la création de l’université virtuelle et la réalisation d’une étude sur les métiers prioritaires du Mali.
Concernant l’université virtuelle, le ministre Keita a mis l’accent sur son importance pour le sous-secteur de l’enseignement supérieur malien. A l’en croire, il s’agit d’un dispositif qui permettra de former plusieurs étudiants à distance. « Contrairement aux pays qui disposent d’universités virtuelles, nous continuons de gérer les conséquences de la fermeture des classes, suite à l’apparition du COVID 19 », a fait savoir le Pr. Kéita Amadou. Selon lui, habituellement, les bacheliers ne dépassent pas 50 000 personnes. Mais cette année, dit-il, ils sont plus de 67 000. D’où l’urgence de la création de l’université virtuelle du Mali pour faire face à la situation. Comme préalable, il a fait savoir qu’une étude ayant pour but de maîtriser l’ensemble des contours de la question doit s’effectuer dans les meilleurs délais. Pour ce qui est de la réalisation d’une étude sur les métiers prioritaires, le ministre dira que cela vise la révision des offres de formations en tenant compte les vraies réalités du terrain.
Pour sa part, le Représentant de l’UNESCO au Mali, M. Moukala, s’est réjoui de la démarche du ministre Pr. Keita qui, à l’en croire, se bat pour tirer l’enseignement supérieur vers le haut, malgré le contexte de crise qui secoue le Mali. Selon lui, les deux questions sont très pertinentes et méritent d’être considérées comme des urgences. « C’est vrai que nous focalisons beaucoup d’efforts sur la sécurité. Cependant, une sécurité qui n’est pas encadrée par la formation et l’employabilité des jeunes risque d’aggraver la crise, d’où la pertinence et l’urgence des préoccupations soulevées », fera-t-il savoir, tout en promettant de s’investir du mieux qu’il peut pour l’aboutissement desdits projets.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain