Les états généraux de l’Education qui doivent se tenir entre décembre 2023 et janvier 2024 ne doivent-ils pas inscrire la gestion des fonds alloués à l’Education, à l’évidence, mal gérés par une poignée de sangsue ? Rien n’est moins sûr.
En effet, l’ampleur des dégâts dans ce secteur mal géré par certains ministres et leurs collaborateurs doit interpeller les organisateurs des états généraux de l’Education. Le rapport de l’OCLEI en dit long sur la magouille à grande échelle entre agents du ministère de l’Education, promoteurs d’écoles privées et autres. En attendant que la justice s’en saisisse du dossier, la peur a gagné le terrain dans la cour de ce département responsable de la déconfiture de l’Ecole malienne, classée aujourd’hui parmi le peloton de queue dans la sous-région.
EID : zéro pointé !
L’espace d’interpellation démocratique (EID) sert à quoi finalement ? Pas à grand-chose, si on en croit aux nombreuses victimes d’escroquerie qui se confient à cette sorte de justice transitionnelle qui, au final n’apporte que des solutions intermédiaires ou ne borne qu’à jouer la comédie lors de l’audience publique organisée chaque 10 décembre. Peu de victimes ont eu gain de cause après moult interpellations et autres promesse mirobolantes de règlement par certains responsables de haut niveau. Cela ne dénote-t-il pas de l’utilité du Médiateur de la République ? Rappelons que le Burkina Faso vient de se débarrasser de ce service (le Médiateur de la République) qui, pour les autorités actuelles ne sert à rien si ce n’est à gaspiller les maigres ressources du pays.
Rassemblées par la Rédaction
Le Matin