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MINISTERE DE LA COMMUNICATION: zéro pointé pour Me Harouna Touréh

L’espoir né avec les promesses de la transition s’amenuise beaucoup à cause de la lourdeur de certains ministres. En clair, le gouvernement Choguel, pardon Abdoulaye Maïga regorge des incompétents. Ils se caractérisent par une carence notoire que tout le Mali a constatée, et cette carence joue sur des corporations qui risquent de mourir si rien n’est fait. 

 

Il y a au premier rang des incompétents, le ministre de la communication, l’avocat de renom, même si certains de ses confrères le décrivent comme quelqu’un qui n a jamais gagné un procès  digne de nom.  Certains affirment que les seuls combats qu’il ait gagnés s’inscrivent dans le déni des siens, lorsqu’il s’est associé á des criminels qui ont pris les armes contre son propre pays à qui il doit tout.

Cette phase honteuse de son parcours n’a pas empêché qu’on lui confie un portefeuille ministériel pour une sortie de crise. Mais on voit que le domaine de la communication n’est pas son genre aussi, loin de là. En effet, par son incompétence, les défis du moment sont loin d’être relevés dans le domaine de la presse plongée dans une crise sans précédent. La presse malienne souffre dans son ensemble à cause du manque de pragmatisme de son ministère qui est de plus en plus loin des préoccupations de la corporation. Qui peut dire aujourd’hui avec exactitude un seul défi relevé par le ministre de la communication, notre ministre de tutelle? Au contraire,  la presse est en train de perdre les acquis obtenus par les précédents ministres. La carte biométrique acquise sous Arouna Modibo TOURÉ est devenue quasi introuvable, aux dernières nouvelles, on parlait de la panne de la machine chargée de la confectionner. La presse privée vivote car aucune issue. En ce qui concerne l’aide à la presse, celle qui est sensée soulager les médias d’une certaine manière,  est bloquée pour des raisons non connues. Les responsables de faîtières sont mis dans un jeu de Ping Pong comme s’ils devraient mendier pour avoir leurs  dus. Conséquence, des journaux meurent et d’autres se voient dans l’obligation de revoir leur périodicité.

Pour toute cette crise, le ministre de tutelle est insensible à cet état de fait. Dans un pays sérieux, soucieux de l’avenir de sa presse, le ministre serait déjà dans la dynamique de créer un cadre où il doit recevoir des responsables de faitière afin de trouver les solutions. Mais rien de ça au point que l’on se demande ce que le ministère de la communication fait dans son quotidien. Le département doit comprendre qu’en plus de veiller à l’organisation et à la promotion de la communication institutionnelle publique, chose qui est d’ailleurs mal faite ; ou  de veiller au respect des dispositions de la convention collective ou de tout autre texte de lois relatives à la presse dans les organes, il est de son devoir de veiller à ce que la presse ne se clochardise. Il est donc urgent de sauver la presse et cela passe impérativement par un nouveau ministre de tutelle ou à défaut, veiller au grin.

Nous y reviendrons

Source : La Sirène

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