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Métrologie : de nouveaux équipements pour contrôler les compteurs électriques

Ils permettront à la DNCC de veiller à la justesse des poids et mesures, afin que la quantité payée soit réellement livrée

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La Direction nationale du Commerce et de la Concurrence (DNCC) est un service de contrôle et d’encadrement de l’activité professionnelle dans le domaine du commerce. Paradoxalement cette structure vitale a été plongée dans une sorte d’anonymat depuis les vingt cinq dernières années. Jadis appelée Direction des Affaires économiques, la seule évocation de son nom suffisait pour créer la panique dans un marché rempli de vendeurs et d’acheteurs.
La préeminence de ses prérogatives de repression avait occulté son rôle d’encadrement du commerce. Mais depuis le changement de gouvernance intervenu en 1991, la DNCC s’est non seulement réformée pour s’adapter à la nouvelle orientation économique du pays, mais elle est arrivée à se faire oublier complètement. Au point de faire perdre aux opérateurs économiques le réflexe d’appliquer les règles régissant l’activité économique dans notre pays.
Ainsi le laisser-faire des gouvernants, à cause du choix du libéralisme économique adopté par notre pays après la révolution de mars 1991, a encouragé un laisser-aller nocif à notre économie.
Les autorités actuelles conscientes de cet enjeu ont décidé de reprendre en main le secteur du commerce, longtemps abandonné à lui-même. Le silence volontaire et prolongé de la DNCC pour ne pas interférer dans l’activité économique, ne signifiait guère l’abandon de sa mission. L’axe majeur de cette reprise en main par les puissances publiques du secteur du commerce est la réhabilitation de la réglementation dans le but de favoriser l’émergence d’une économie moderne et compétitive. L’objectif est de redonner à la division de la Métrologie toute son importance dans la protection du consommateur. Il s’agit aussi de faire en sorte que la quantité de marchandises payées par le consommateur lui soit réellement livrée.
Selon le directeur national du Commerce et de la Concurrence, Modibo Kéïta, l’une des missions assignées à la DNCC est de suivre les instruments de mesure utilisés par les opérateurs économiques, afin de permettre aux consommateurs de se faire livré la quantité de marchandises payées. Mais, avec la libéralisation de l’économie, certains opérateurs économiques ont tendance à s’accorder une large marge de liberté. Cette indiscipline tranche avec l’application correcte de la réglementation. Le chef de la Section contrôle de quantité, Drissa Daou, souligne que la loi fait obligation aux opérateurs économiques de se présenter chaque année à la Métrologie avec les instruments de mesure qu’ils utilisent pour la vérification routinière périodique.

Un projet de loi en examen. Le contrôle a lieu tous les ans durant les trois premiers mois de l’année. C’est pour lui permettre de jouer pleinement son rôle dans le dispositif de la réglementation du secteur du commerce au Mali, que le gouvernement vient de doter la division de la Métrologie de nouveaux équipements de contrôle et de vérification. Il s’agit des instruments de contrôle des balances, des bascules, de poids des produits (comme la viande, le sucre, le pain, etc.). Ils comportent aussi des équipements de contrôle des compteurs d’énergie électrique, des stations services. Si la division était équipée pour contrôler les débits des compteurs des stations services, par contre le contrôle et la vérification des compteurs d’énergie électrique constituent pour la DNCC une nouvelle mission qui s’ajoute au dispositif de contrôle existant.
C’est pour faire face à cette nouvelle mission que de nouveaux équipements de contrôle des compteurs d’énergie électrique ont été commandés, a expliqué Drissa Daou. Selon lui, cette mission était jusque-là exercée par les opérateurs du secteur de l’énergie électrique eux-mêmes (l’Energie du Mali -EDM-SA- et les opérateurs privés, gérés par l’Agence malienne de développement de l’électrification rurale -AMADER-). Toutefois, le démarrage de la nouvelle activité de contrôle et de vérification est subordonné à l’adoption de nouveau texte réglementaire, permettant à la DNCC d’agir. Mais, plus pour longtemps.
A croire notre interlocuteur, le chantier est en cours. Bientôt la nouvelle loi sortira du circuit d’adoption. Déjà, le premier pallier, qu’est l’étape du conseil des Ministres a déjà été franchi.
Le projet de loi est actuellement en examen à l’Assemblée nationale. Le vote est pour bientôt. Dès que le nouveau texte sort du circuit d’adoption et de promulgation, il sera immédiatement mis en application. Parce qu’il est très attendu par les usagers.
Ce texte innovant aura l’avantage de soulager et les usagers et les opérateurs des services d’électricité. Car, il sortira définitivement les opérateurs du circuit de contrôle et de vérification. Car, actuellement ceux-ci sont eux-mêmes juge et partie. Ce qui ne garanti pas forcément le droit du consommateur. L’opérateur tranchera toujours en sa faveur. Avec ce nouveau texte, les litiges entre opérateur et client ne seront plus portés devant l’opérateur, mais devant la division Métrologie de la DNCC. C’est à dire, lorsque l’usager observe des dysfonctionnements sur son compteur, ou suspecte des augmentations injustifiées sur sa facture, au lieu de s’adresser au service client de l’opérateur comme c’est le cas actuellement, l’usager devra se transporter devant la division Métrologie de la DNCC pour se plaindre. Et en cas de litige porté devant le juge, c’est le rapport présenté par la DNCC qui fera désormais foi, avec le nouveau le texte.
L’opérationnalisation de cette nouvelle mission a donc nécessité l’érection d’un nouveau laboratoire de contrôle et de vérification de la DNCC, dont le chantier est en cours de réalisation. La fin des travaux et l’ouverture du nouveau laboratoire sontprévues pour le mois de mars prochain au plus tard.
Mais, en attendant cette nouvelle activité, il convient de rappeler les missions actuelles de ladite division. La Métrologie s’occupe de l’étude et l’essai des modèles d’instruments en vue de leur approbation ou homologation, les vérifications primitive et périodique des instruments de mesures neufs ou rajustés, le contrôle des mesures et des instruments de mesures en service, l’étalonnage des instruments de mesure, la participation à l’élaboration des normes, le contrôle de la qualité et des normes des produits importés ou fabriqués au Mali pour la vente.

A. O. Diallo

Marchés agricoles : globalement stables
Malgré la persistance des inquiétudes en matière de sécurité dans certaines localités du pays, l’état d’approvisionnement des marchés est bon dans l’ensemble

Durant la semaine du 22 au 28 janvier 2015 quelques légères variations ont parsemé la stabilité globale des prix observés sur les marchés céréaliers. Sur les marchés ruraux, il a été constaté essentiellement des hausses de prix pour les céréales sèches. Toutefois les prix de gros à la vente du maïs sont en baisse sur les trois marchés de gros de Bamako. Il en est de même pour ceux du mil à Bamako Niaréla et à Bamako Bozola. S’agissant du riz local Gambiaka, la baisse de son prix de gros à la vente enregistrée à Bamako Niaréla est plutôt une baisse de nivellement. Pour ce qui concerne enfin les marchés de consommation, exceptés le niébé et le riz local Gambiaka pour lesquels les variations de prix sont en hausse, les autres céréales présentent des fluctuations ne dégageant aucune tendance particulière. Malgré la persistance des inquiétudes en matière de sécurité dans certaines localités du pays, l’état d’approvisionnement des marchés est dans l’ensemble bon. Il est à noter que l’écart important des fourchettes de prix du mil réside dans la qualité selon les zones de production. Le mil en provenance des régions de Sikasso et Mopti est réputé de meilleure qualité que celui de la région de Ségou.
Au cours de la période, sur les marchés ruraux, les prix ont été de 105 Fcfa le Kg pour le mil à Dioro, 110 F à Bla et à Dougouolo, 115 à Monimpèbougou 115 à Diéma, 120 à Sirakorola, M’Pèssoba et à Zangasso, 125 à Koutiala, Kouri et à Dioïla, 130 à Diallassagou et Koulogon, et 135 Fcfa à Bankass. Le sorgho a été vendu à 95 F le Kg à Dioro, 100 F à Bla, Koury, Dougouolo, et Zangasso, à 105 F à Dioïla, 110 à Koutiala, San et à Zangasso et à 115 Fcfa à Niono et à Diéma. Quant au maïs, il a été cédé à 70 F le kg à Loulouni, 75 à Zangasso, Koury, Dougouolo, Bla et M’Pèssoba, à 80 F à Dioïla, 85 à Koutiala et 100 Fcfa à Diéma. Enfin, le prix du kg du riz local Gambiaka a été de 230 Fcfa à Sokolo, 250 F à Dogofri, Diakawèrè et Shiango, 255 à Niono, 260 à Macina et 275 Fcfa à Dioro.
Dans le District de Bamako, malgré quelques fluctuations enregistrées par endroits les prix à la consommation des céréales sont restés globalement stables. Ainsi, les prix au détail couramment pratiqués ont été de 175 F cfa le kg pour le maïs, 200 pour le sorgho, 225 pour le maïs pilé et pour le mil, 250 pour le sorgho pilé 275 pour le mil pilé, 350 pour les riz RM40 importé thaïlandais et vietnamiens, le riz brisé importé et pour le niébé, 375 pour le riz local Gambiaka (tout venant), et 500 F cfa le kilo pour le fonio. Dans les capitales régionales, les prix pratiqués par les détaillants ont été à :
Kayes Centre de : 200 F cfa le kg pour le sorgho et le maïs, 250 pour le mil, 300 pour le maïs pilé, 350 pour les mil/sorgho pilés et le riz BB importé, 400 pour le niébé, 450 pour le riz local Gambiaka et 600 F cfa pour le fonio.
Koulikoro Ba de : 150 F cfa le kg pour le sorgho et le maïs, 200 pour le mil, 250 pour le maïs pilé, 275 pour le sorgho pilé, 300 pour le mil pilé, 350 pour le riz BB importé, le riz RM40 importé, le riz local Gambiaka et pour le niébé et 550 F cfa le kilo pour le fonio.
Sikasso Centre de : 105 F cfa le kg pour le maïs, 150 pour le sorgho, 175 pour le maïs pilé et le mil, 250 pour le riz étuvé blanc, 275 pour le mil pilé, 325 pour le riz BG et pour le riz local Gambiaka, 350 pour le riz RM40 importé et le niébé, 375 le riz BB importé et 500 F cfa le kg pour le fonio.
Segou Centre de : 150 Fcfa le kg pour les mil/sorgho/maïs ; 250 le mil pilé ; 300 le riz local Gambiaka et le niébé et 500^ F cfa le kg pour le fonio.
Mopti Digue de : 150 Fcfa le Kg pour le maïs, 175 pour le sorgho, 200 pour le mil, 250 pour les mil/sorgho/maïs pilés, 300 pour le niébé, 325 pour le riz étuvé rouge et pour le riz BG, 350 le riz RM40 importé, le riz étuvé blanc et pour le riz local Gambiaka et 450 Fcfa le kilo pour le fonio.
Tombouctou de : 184 F cfa le kg pour le paddy, 210 pour le mil, 250 pour le maïs et pour les riz étuvés blanc et rouge, 300 pour le sorgho, 330 pour le riz BG, 350 pour le niébé et 375 Fcfa le kg pour le mil pilé.
Gao de : 147 Fcfa le kg pour le Paddy, 175 pour le maïs, 200 pour le mil et pour le sorgho, 250 pour le maïs pilé, 300 pour les mil/sorgho pilés et pour le niébé, 350 pour le riz BB importé, le riz BG et pour les riz étuvés blanc et rouge, 375 pour le riz RM40 importé, 400 pour le riz local Gambiaka et 600 Fcfa le kg pour le fonio. Sur le marché de Bamako Médine, les prix à la consommation ont majoritairement baissé pour l’échalote fraiche et les échalotes séchées (Djaba Fôlôfôlô) et (Djaba Djalani) et sont restés stables pour l’échalote séchée (Djaba Kuruni).
A Kayes, le sac de 100 Kg a coûté 12.500 Fcfa pour le maïs, 15.000 pour le sorgho, 20.000 pour le mil et 28.000 Fcfa pour le riz BB importé non parfumé.
Dans la capitale, le sac de 100 kilogrammes a coûté entre 11.000 Fcfa pour le maïs, entre 13.500 et 14.000 pour le sorgho, entre 15.000 et 15.500 pour le mil, entre 31.500 et 32.000 pour le riz RM40 importé, 32.000 pour le riz BB importé thaïlandais et 32.500 cfa pour le riz local Gambiaka (tout venant).
Les prix au consommateur des riz importés et local Gambiaka sont majoritairement stables par rapport à ceux de l’année dernière. Ils sont par rapport aux prix moyens des cinq dernières années en baisse pour les riz brisés importé et local Gambiaka et en hausse pour le riz RM40 importé. S’agissant des céréales sèches, leurs prix au consommateur sont en baisse par rapport à ceux de l’année dernière. Par contre, ils sont supérieurs aux prix moyens des cinq dernières années.
Sur l’ensemble du territoire, les prix de l’aliment bétail à base des graines de coton sont restés relativement stables. Ainsi, ils ont varié entre 5.000 et 8.125 Fcfa le sac de 50 kg, une variation à la baisse de -4% du prix plafond.
Dans les capitales régionales, les prix du sac de 50 kg des aliments bétail à base des graines de coton ont été de : 5.000 Fcfa à Mopti Digue, 6.250 à Ségou Centre ; 6.500 à Sikasso Centre ; et 7.500 à Bamako Faladié, Bamako Ouolofobougou, Gao et à Kayes Centre.
Source OMA

source : L ESSOR

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