A Ménaka, les examens de fin d’année se sont bien déroulés, les ONG reprennent peu à peu leurs activités, les Casques bleus et les Forces armées maliennes mènent régulièrement des patrouilles.
« La population attend avec impatience le retour de l’administration, la réhabilitation des bâtiments publics, bref la mise en œuvre de l’accord de paix », indique Yattara, un habitant de la ville, à Sahelien.com.
« Ménaka est devenue une priorité maintenant » poursuit cet habitant, avant d’ajouter que « tout le monde est dans la dynamique de la paix, il y a une association de jeunes qui est en train de sensibiliser la population ».
L’une des préoccupations majeures de la population est le manque d’électricité et surtout d’eau potable, « une situation qui perdure depuis quelques années », relate le correspondant de Sahelien.com sur place.
Selon la MINUSMA, un système de pompage devrait être bientôt opérationnel et raccordé au réseau pour permettre la distribution d’eau.
Par ailleurs, beaucoup de vols ont été enregistrés en dehors de la ville de Ménaka. « Des bandits armés dépossèdent les citoyens de leurs biens quand ils sortent de la ville, ces derniers temps » souligne notre correspondant.
Après la signature de l’accord de paix et de réconciliation par la Coordination de mouvements de l’Azawad, le 20 juin dernier à Bamako, un comité travaille sur le règlement intérieur du comité de suivi de l’accord et le chronogramme détaillé de sa mise en œuvre.
Ces documents doivent être soumis à l’adoption, lors de la prochaine réunion du comité de suivi prévue pour mi-juillet.
Source: Sahelien
