« Médiatiser sans promouvoir l’insécurité : rôle et devoir des journalistes et des médias » est le thème du Refresher Bobo 2021, organisé par la section Burkinabé de l’Union catholique africaine de la presse, (UCAP-Burkina). Une rencontre à laquelle ont pris part plus de 50 journalistes venus du Mali, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Burkina Faso du 8 au 13 septembre 2021, dans la capitale économique Bobo Dioulasso
Ce programme est une initiative de l’UCAP Burkina Union Catholique Africaine de la Presse. Une rencontre qui fut riche en discussions, débats, échanges sur les thématiques importantes autour des rôles et devoirs des médias, des communicateurs.
Elle était placée sous la présidence du ministre de la Communication et des Relations publiques du Burkina, Dr. Ousséini Tamboura.
Ont pris part à cette cérémonie, les journalistes et communicateurs catholiques du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali et du Sénégal.
« Ces genres de rencontres sont à perpétuer, à renforcer. Les journalistes jouent un rôle inestimable », confie Alexandre Le Grand Roamba. Les thèmes qui seront abordés sont : « Médiatiser sans promouvoir l’insécurité : la responsabilité des médias et des journalistes » animé par Dr. Ousséni Tamboura, « Actions de Solidarité en faveur des déplacés internes : état des lieux et perspectives » animé par Florent Bakouan secrétaire permanent du Conseil national de Secours d’urgence et de réhabilitation, « les médias traditionnels aux médias sociaux : quelles attitudes en période de crise sécuritaire » animé par Jean Christophe Konaté du Mali, Ouezin Louis Oulon du Burkina Faso, «traitement de l’information sur les attaques terroristes : État des lieux des relations armée-Médias » animé par le commandant Hervé Yé de la gendarmerie nationale du Burkina Faso.
Pendant ce programme Refresher, une assemblée générale constitutive s’est tenue afin de créer Ucap Afrique de l’Ouest et un bureau a été mis en place.
Les postes de présidence et de vice-présidence sont revenus respectivement au Burkina Faso et au Mali, celui du secrétariat à l’organisation au Sénégal, le secrétariat général à la Côté d’Ivoire et la trésorerie au Bénin pour un mandat de trois ans renouvelable une fois.
Après la contribution des participants et des échanges fructueux. Le bureau de séance faisant office de comité ad hoc se chargera des correspondances à adresser aux pays membres. Un mois est accordé à chaque pays pour désigner un membre par consensus pour le représenter au bureau au poste indiqué.
Selon le ministère de la Communication, après les attaques de 2015, d’importantes activités ont été menées pour voir comment les journalistes peuvent écrire sur les questions d’insécurité sans s’exposer ou promouvoir l’insécurité.
Selon l’ensemble des intervenants, le thème était bien choisi. Ils espèrent que les travaux sortiront de très belles solutions pour pallier ce problème d’insécurité dans les trois zones dites du Liptaco Gourma.
Aminata Agaly Yattara
(envoyée spéciale à Bobodioulasso)
Source: Mali Tribune