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Médias en temps de crise et face à la corruption : EN PRISE DIRECTE AVEC L’ACTUALITE

La Fondation pour la liberté Friedrich Nauman (FNF) en collaboration avec « la Deutche Welle Akademie » a organisé lundi, une conférence sur les rôles, les responsabilités et les comportement des médias en période d’instabilité et face à la corruption. L’activité a eu lieu au Grand hôtel de Bamako. Les initiateurs de la conférence sont partis du fait que le rôle et la responsabilité positive des médias sont essentiels pour un meilleur respect des droits humains et une stabilité socio-économique, surtout en période d’instabilité.
Mais selon eux, il se trouve que ceux qui ont la responsabilité de dénoncer la mauvaise gouvernance de certains acteurs de l’Etat et de la société civile ont de plus en plus un comportement douteux face à des actes assimilables à la corruption. L’objectif général de la rencontre qui a regroupé 80 participants était de doter les médias de capacités permettant d’exercer leurs métiers dans le strict respect de la déontologie et pour l’apaisement du climat en période d’instabilité.
La conférence a enregistré la participation de Mahamadou Lamine Cissé, représentant la Fondation Friedrich Nauman, de Ousmane Ben Fana Traoré, le président du Parti libéral et de Yousouf Touré, le directeur de communication à l’Assemblée nationale.
« La corruption mine le secteur des médias. Nous assistons souvent à des articles recommandés. Certains communicateurs traditionnels font des activités de journalistes. Ce sont, entre autres choses qu’il faut bannir du milieu médiatique », a souligné Mahamadou Lamine Cissé. D’où la pertinence d’organiser une telle formation pour permettre aux professionnels de la presse d’échanger, afin de trouver un terrain d’entente, de faire des recommandations à l’endroit des organisations, associations et syndicats de presse. Et aussi aux autorités publiques dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail et de vie des journalistes.
Youssouf Touré qui était chargé de faire un témoignage sur le journalisme en temps de conflits, a expliqué qu’en période de conflits, le journaliste doit donner les vraies informations de nature à rassurer les populations.
La conférence de lundi sera suivie d’un atelier de trois jours regroupant 12 personnes venant de toutes les régions du pays, en particulier de régions du Nord. Ces trois jours permettront aux hommes de médias d’acquérir des attitudes et des comportements responsables, face à la corruption. Ils auront en outre, des connaissances approfondies en reportage et en diffusion de messages devant contribuer à l’apaisement de la situation en période d’instabilité ou de crise institutionnelle.
Salimata MAÏGA

source : L Essor

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