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Me Mountaga Tall, Président du CNID FASO Yiriwa-Ton : « Nous demandons ici et maintenant la levée de toutes les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA »

Lors de sa traditionnelle cérémonie de présentation des vœux, hier mercredi, au Conseil national du Patronat du Mali, le Président du Congrès national d’initiative démocratique (CNID-FASO Yiriwaton), Me Mountaga, a plaidé pour la levée immédiate des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA.

 

A l’entame des propos, Me Tall a rappelé qu’il a soutenu avec constance, voire entêtement, la dépénalisation des délits de presse. Mais, la dépénalisation des délits de presse ne saurait se confondre avec l’irresponsabilité des acteurs de médias qui doivent répondre aux manquements dont ils seraient coupables.

Commentant l’actualité, le Président du CNID Faso Yiriwa-Ton dira que le Mali, depuis le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, du 09 janvier dernier fait l’objet de sanctions injustes, inacceptables et disproportionnées, unanimement dénoncées par le peuple malien soutenu par de nombreux autres peuples africains et d’ailleurs. Pour lui, les Maliens dignes et fiers sauront faire preuve de résilience mais aussi de combativité en matière de stabilisation des prix dont certains tendent à prendre l’ascenseur. « Nous demandons, ici et maintenant la levée de toutes les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA dont l’effet premier serait d’appauvrir davantage des populations dont certaines cherchaient le salut auprès des marchands d’illusions djihadistes qui infestent le Sahel et migrent vers d’autres pays de la sous-région ». Il a ajouté que la durée de la Transition, à l‘inverse, n’a jamais été considérée par la partie malienne comme immuable et indiscutable. « A preuve, le ministre des Affaires étrangères, au nom du gouvernement a soutenu avant même les sanctions que les durées de la Transition proposées à la CEDEAO sont des bases de discussion ». Le Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté, dans son intervention a souligné que la liberté de la presse est l’un des acquis de la lutte héroïque du peuple malien.  « Je ne crois pas aujourd’hui, qu’un apprenti dictateur peut essayer de remettre en cause la liberté de la presse au Mali, nul ne peut l’accepter ».

En guise de reconnaissance, le Président de l’association des éditeurs de la presse écrite (ASSEP) Bassidiki Touré, a fait un vibrant témoignage sur Me Mountaga Tall.

Bintou Diarra

Source : Le Challenger

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