Me Mohamed Aly Bathily, à l’instar des 24 autres candidats, se présente au scrutin présidentiel du 29 juillet prochain. Après 4 ans passés dans les différents Gouvernements du Président Ibrahim Boubacar Kéïta, Me Bathily, selon lui-même, débarqué par son ex-protégé, a pris lui aussi le chemin de Koulouba en cherchant le suffrage de ses concitoyens.
Me Mohamed Aly Bathily, un Homme politique et Juriste, né le 30 mars 1952, à Bamako. Il fut successivement Haut Magistrat, Professeur de Droit, Directeur de Cabinet pour trois Ministres de la Justice, Ambassadeur du Mali au Sénégal, puis Avocat au Barreau du Mali. En septembre 2013, il est nommé Ministre de la Justice dans le Gouvernement Oumar Tatam Ly. Il prit ensuite en charge le Ministère des Domaines de l’État et des Affaires Foncières en janvier 2015 dans le Gouvernement de Modibo Kéïta. Après un nouveau remaniement ministériel, il prend la tête du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Affaires Foncières d’avril 2017 au mois de décembre 2017. À cause de ses frasques et de son rejeton à l’égard de la personne d’IBK, il n’a pas été reconduit dans le Gouvernement du nouveau Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
Mohamed Aly Bathily est originaire du village de Makhana (Makha La gare). Marié et père de cinq enfants, il a pour loisirs la lecture et le sport. Docteur en Droit, Mohamed Ali Bathily est également titulaire d’un Diplôme en Administration de la Justice. Il a accumulé de riches expériences professionnelles.
En effet, sous le Régime du Général Moussa Traoré, il a été désigné comme Représentant du Mali au sein de la Commission de Rédaction de la «Convention sur l’Élimination de toutes les formes de Discrimination à l’égard des Femmes », à Pékin, en tant que Coordinateur des ONG francophones en 1981. Puis membre de la Commission de la Rédaction de la « Convention internationale des Droits de l’Enfant » (co-présidée par le Mali et le Canada) en 1989.
Il a également pris part, au Rwanda et au Burundi, à la réhabilitation du système judiciaire de ces pays après 1994.
Magistrat, il sera ensuite nommé successivement Directeur de l’Institut de Formation judiciaire, Directeur de la Législation au Ministère de la Justice, Directeur de Cabinet au même Ministère, Directeur de Cabinet du Chef de l’État lors de la Transition politique de 1991-1992, Ambassadeur du Mali au Sénégal, puis Fonctionnaire international pour la Francophonie.
Après son poste d’Ambassadeur à Dakar, il revient au Mali et devient Avocat à Bamako d’où il participera à la Rédaction des manuels de procédures et d’administration de la Cour Pénale Internationale (New-York), puis de la Conférence diplomatique pour la création de ladite cour à Rome en 1998.
Il a animé, au Bénin, la formation aux Forces Armées de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest au droit humanitaire, sur la Convention de Genève et les protocoles additionnels.
Au Mali, il a pris une part active et effective à la finalisation de la rédaction de la Constitution, du Code Électoral et de la Charte des Partis Politiques.
Il sera ensuite nommé successivement Ministre de la Justice, Ministre des Domaines de l’État et des Affaires Foncières, puis Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Affaires foncières sous le Régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta.
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