Depuis déjà quelques jours, les rumeurs circulent sur la découverte d’une fosse commune en Mauritanie par les orpailleurs. Cette existence est contestée par les autorités mauritaniennes. Tout compte fait, l’AMDH insiste pour que des enquêtes soient ouvertes.
Les autorités ont démenti toute existence de fosse commune sur leur sol. C’est dans ce cadre que le porte-parole du gouvernement a été interrogé le jeudi. Dans ces réponses, il nie la possibilité qu’il puisse exister une quelconque fosse commune sur le territoire mauritanien. « Il n’y a pas de fosses communes et nous ne sommes pas au courant de leur découverte, ni dans la ville du Choum, ni ailleurs », explique Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, ministre de la Culture et porte-parole du gouvernement.
Les rumeurs continuent quand bien même de circuler sur la découverte d’une fosse commune contenant 15 squelettes humains ayant soit des mains ligotées ou des pieds ligotés. La découverte a eu lieu dans la région de Choum.
Comme d’habitude et dans le cadre de sa fonction, à savoir la défense des droits de l’homme, l’Association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH) demande à ce que la lumière soit faite sur cette affaire. Cela ne pourra se faire qu’en se rendant sur les lieux pour constater la véracité de la découverte en vue de confirmer ou d’infirmer les rumeurs.
Il convient de faire remarquer que s’il s’avère vrai que cette fosse commune existe, la question que nous pourrons nous poser est de savoir comment ces corps ont pu se retrouver là. Les circonstances de leur ensevelissement doivent en ce moment être éclaircies.
Les histoires de fosse commune sont devenues pratiquement une monnaie courante dans les démocraties africaines. Ces fosses constituent un moyen pour les hommes politiques de se défaire de tout homme dont l’existence semble être hostile à leur gouvernance.
Fousseni TOGOLA
Source: lepays