Placé dans le groupe E de la CAN «Côte d’Ivoire 2023» (avec la Tunisie, l’Afrique du Sud et la Namibie), le Mali ne pouvait avoir meilleur sparring-partner que l’Ouganda pour commencer sa participation à cette compétition. Le style de jeu s’apparente beaucoup à celui de la Namibie qui est un adversaire à ne pas minimiser.
Au Stade du 26 Mars, les Ougandais ont tenu la dragée haute à Falaye Sacko et à ses coéquipiers qui, malgré une relative domination, ne sont pas parvenus à scorer en première mi-temps. La finesse tactique des Aigles s’est heurtée au rideau défensif des «Cranes» (les Grues). Sans compter que les Ougandais n’hésitaient pas souvent à recourir au kick and rush (manière forte) pour enrayer les offensives maliennes.
Mais la pression malienne sera payante. Rentré en première période à la place d’Ibrahima Koné (gravement blessé et sans doute out pour la phase finale de la CAN), Lassine Sinayogo a ouvert le score sur penalty à la 75e minute. Le score (1-0) n’a plus changé.
La revue d’effectifs a été très intéressante. Le public et des chroniqueurs sportifs ont notamment retenu l’excellent match de Fousseyni Diabaté (Partizan Belgrade) qui a fait «très mal à la défense ougandaise par sa vitesse, ses dribbles et ses crochets». Brillant remplaçant lors de la victoire contre l’Ouganda (1-0), «l’ailier droit disputait ses premières minutes de jeu au Stade du 26 mars. Il a réussi à retourner l’opinion en sa faveur grâce à une magnifique prestation. Il faut dire que son entrée en jeu a complètement chamboulé la physionomie d’une rencontre qui commençait à s’endormir», a commenté un confrère de la place.
Alphaly
Le Matin