Après avoir vécu au Mali pendant deux ans très tôt dans sa carrière, Mary Beth Goodman pense que l’un des défis auxquels les pays comme le Mali ont toujours été confrontés dans cette pandémie depuis le tout début est le manque de tests disponibles. Pour elle, c’est un manque d’informations véritables, mais aussi le fait que nous ne connaissons tout simplement pas l’impact réel que cela peut avoir.
La visioconférence a eu lieu le mardi 15 février, elle a été organisée par le Centre régional des médias pour l’Afrique du Département d’État des États-Unis. La conférencière du jour, Mary Beth Goodman a échangé avec les participants sur le Plan d’action mondial et des engagements pris par les États-Unis, les représentants des organisations internationales et les ministres des Affaires étrangères pour mettre fin à la pandémie en 2022 et renforcer la sécurité sanitaire mondiale.
Il faut rappeler qu’à ce jour, les États-Unis ont fait don de plus de 435 millions de doses de vaccin Covid-19 à plus de 110 pays dans le monde. Le pays, à en croire la conférencière, est sur la bonne voie pour respecter l’engagement du Président Biden de partager 1,2 milliard de doses avec le monde d’ici la fin de cette année. Les États-Unis ont également contribué plus de 19 milliards de dollars en aide sanitaire et humanitaire pour aider à lutter contre les problèmes de Covid-19 et pour aider à garantir que les communautés du monde entier disposent des ressources dont elles ont besoin.
Lors d’une réunion virtuelle initiée par le Secrétaire Blinken, les partenaires se sont engagés à jouer un rôle de coordination de premier plan dans le Plan d’action mondial Covid-19 pour un engagement renforcé, autrement connu sous le nom de GAP. Et ce plan GAP comporte six lignes d’action qui, selon elle, contribueront à accélérer l’action à l’échelle mondiale. « Ce sont des lignes d’efforts qui ont été universellement acceptées par les organisations qui sont au cœur de la réponse à cette pandémie », dit-elle. Toutefois, la coordinatrice par intérim pour la réponse mondiale à la Covid-19 et la sécurité sanitaire au Département d’État américain, déplore le manque d’information réelle sur les taux d’infection au niveau mondial et que cela a été particulièrement vrai grâce à certaines des données via le CDC africain et d’autres sources de l’UA en particulier où les tests ne sont pas disponibles. « Je pense que c’est un manque d’informations véritables, mais aussi le fait que nous ne connaissons tout simplement pas l’impact réel que cela peut avoir », a-t-elle conclu.
Ibrahima Ndiaye
Source : Mali Tribune