Ce mercredi 11 mai, Marine Le Pen était invitée sur les ondes de RTL dans l’émission d’Alba Ventura. Interrogée sur un possible rapprochement avec Eric Zemmour et son parti Reconquête en vue des législatives, la femme politique s’est montrée très claire sur la question. “Je ne veux pas trahir mes électeurs”, a-t-elle assuré à la journaliste.
Marine Le Pen n’en démord pas. Non, elle ne s’alliera pas à Eric Zemmour pour les législatives françaises. Sur les ondes de RTL ce mercredi matin, elle a rappelé sa position concernant un possible rapprochement avec le parti Reconquête. “Est-ce que vous pouvez gagner au scrutin majoritaire sans alliance, Marine Le Pen? Vous savez bien que le scrutin majoritaire ne vous est pas favorable”, lui a lancé la journaliste Alba Ventura.
“Oui, mais ce sont des alliances d’appareils, ça fait fi du fond politique. Moi, je fais de la politique et je suis quelqu’un de droit, y compris à l’égard de mes électeurs”, a alors répondu Marine Le Pen. La politique a ensuite ajouté au sujet du parti Reconquête: “Il y a quand même quelque chose qui me gêne. En m’alliant avec le parti Reconquête, je contribuerais à faire élire des députés d’Éric Zemmour qui voterait avec Emmanuel Macron la retraite à 65 ans. Ce serait une trahison de mes électeurs. Moi, je ne veux pas trahir mes électeurs.”
“Je ne me vends à personne”
“La vérité, c’est que la vie politique française est en déliquescence. Les LR sont en train de se vendre à Emmanuel Macron et la gauche se vend à l’extrême gauche. Moi, je ne me vends à personne”, a-t-elle assuré sur les ondes de la radio française. “J’ai fait 42% au second tour sur un projet que j’entends continuer à défendre à l’Assemblée nationale avec mes députés.”
Marine Le Pen a aussi profité de cette interview pour s’en prendre une fois de plus à Jean-Luc Mélenchon. “Il ne sera jamais Premier ministre. C’est une escroquerie qui a été vendue par Jean-Luc Mélenchon. Il faut arrêter cette fable. Je veux bien que certaines personnes cherchent à exister parce qu’ils n’ont pas atteint le second tour, mais la réalité, c’est que, compte tenu de la tripolarisation de la vie politique, Jean-Luc Mélenchon ne sera jamais Premier ministre”, a-t-elle affirmé.